Depuis son apparition en juin dernier, la septième vague de Covid-19 semble enfin montrer des signes de recul. Si depuis de nombreuses semaines, le nombre de nouveaux cas se maintenait à un haut niveau en France, les indicateurs sont actuellement au vert. C’est ce qui ressort du récent point hebdomadaire de Santé publique France. Toutefois, la situation pourrait se compliquer à l’automne. La vigilance reste donc de mise. Une baisse du taux d’incidence et des hospitalisations La vague de Covid-19 actuelle est en train de reculer au regard du dernier bilan (du 8 au 14 août 2022) de Santé publique France. Important L’organisme a en effet indiqué un déclin continu de la circulation du virus ainsi qu’une amélioration des indicateurs épidémiologiques sur tout le territoire français. Les territoires outre-mer enregistrent également une baisse du nombre de cas, à l’exception de la Réunion où la situation reste critique. Pour le jeudi 18 août dernier, on comptait 23 605 tests positifs au SARS-CoV-2. Ce qui est loin des 150 000 cas enregistrés au pic de la vague observé fin juillet. Dans le même temps, pour la première fois depuis le début de la 7e vague, le nombre de patients admis en soins intensifs est repassé sous la barre des mille. Les soins relatifs au Covid-19 sont pris en charge par l’assurance santé complémentaire. Un devis mutuelle permettra de comparer les offres des organismes et de trouver les contrats les plus intéressants en termes de couverture et de coûts. La prudence toujours de mise Malgré ces chiffres rassurants, l’agence de santé publique rappelle la nécessité d’appliquer les gestes barrières, dont le port du masque dans les transports, afin de préserver cette situation favorable. Certains spécialistes mettent en garde contre une possible recrudescence de l’épidémie à l’automne prochain. La chercheuse Brigitte Autran qui prendra la direction de l’organisme remplaçant le Conseil scientifique a déclaré que Le nombre de contaminations devrait repartir à la hausse dans les mois à venir en raison notamment de la réouverture des écoles et du retour du froid. Le pic épidémique pourrait avoir lieu à la rentrée. Brigitte Autran