Évoluer dans un environnement épanouissant et effectuer un travail gratifiant sont deux éléments essentiels pour le bien-être quotidien, étant donné que le tiers de la journée, et peut-être même davantage, y est dépensé. Une qualité de vie que semblent détenir les travailleurs franciliens, dans leur globalité, à en croire le baromètre 2019 de Malakoff Humanis. Parmi les cinq grands territoires, dont la Bretagne, le Grand Est, la Nouvelle-Aquitaine et la PACA, auprès desquels le groupe Malakoff Humanis a examiné l’évolution des indicateurs de la santé et de la qualité de vie au travail des salariés, l’Île-de-France semble afficher de beaux résultats. Il s’avère, en effet, que la majorité des Franciliens ressentent de l’épanouissement dans leur milieu professionnel, avec une proportion comparable au niveau national. D’autant que d’après eux, leur employeur y contribue grandement. Quelques petits bémols sont toutefois au rendez-vous, entre autres le manque de reconnaissance hiérarchique pour certains et l’absence de perspectives d’évolutions de poste pour d’autres. Sans oublier le stress pouvant être occasionné par l’exécution des tâches et les éventuelles difficultés à concilier vie professionnelle et personnelle. Un épanouissement palpable des salariés La publication du baromètre national de Malakoff Humanis, en septembre dernier, a permis d’être fixé sur le ressenti des travailleurs français au cours de leur activité quotidienne. Pour l’Île-de-France, notamment, les indicateurs sont au vert au niveau de l’épanouissement. Ne serait-ce que de citer : Les 73% fiers de faire partie des employés de leur entreprise ; La majorité d’entre eux qui se sentent bien intégrés ; Les 70% satisfaits de la qualité de leur vie professionnelle ; Les 70% enthousiastes d’aller au travail ; Les plus de 50% qui font confiance à leur employeur quant à la consolidation de leurs compétences professionnelles et à la promotion de leur bien-être. À cela s’ajoutent les divers avantages sociaux, comme la mutuelle santé obligatoire exigée par la loi ANI instaurée depuis 2013 et qui est d’ailleurs financée à 50% par l’établissement employeur. Une solution des plus essentielle, outre la prise en main de leur santé via la pratique du sport, du yoga et de la sophrologie. Et ce, face au rythme de travail de plus en plus accéléré qui provoque très souvent de l’épuisement professionnel. Comme l’ont reconnu 46% des sondés qui ont avoué être fatigués physiquement par leur activité et 67% qui sont psychologiquement fatigués. Le premier cas découlant principalement d’une longue station debout ou d’une posture pénible, voire de ports de charges lourdes ou de l’exécution de gestes répétitifs. Quant au second, il proviendrait d’une grande nécessité de concentration continue, de travail rapide et, qui plus est, trop intense. Concilier vies professionnelle et personnelle, une priorité Il n’est plus à redire que le rythme de travail impacte sur l’équilibre entre vies professionnelle et personnelle. Certes, ce sentiment d’empiètement s’est stabilisé depuis quatre ans, pour l’ensemble des salariés, mais force est quand même de constater que des difficultés subsistent, notamment auprès de 40% des salariés franciliens. À savoir, 47% d’entre eux sont joignables tout au long de leur congé tandis que 36% consultent régulièrement leurs mails professionnels en dehors des horaires de travail et 27% continuent de travailler à leur domicile. Et c’est d’autant plus marqué chez les cadres, dont près de 50% ont ressenti une nette accélération de leur rythme de travail au cours des douze derniers mois si 33% estiment que c’est l'activité de leur entreprise qui est devenue plus dynamique. Si bien que 55% d’entre eux peuvent être contactés en congé, 49% sont contraints de vérifier leurs mails professionnels le soir, voire les fins de semaine, et 37% apportent une partie de leur travail à la maison. Des mesures de conciliation sont alors de mise. À ce propos : 37% espèrent une réduction de leur temps de travail ; 32% se penchent pour le télétravail ; 31% s’attendent à une révision des objectifs imposés par leur employeur ; 19% ont besoin d’une solution de garde pour leurs enfants.