Les dentistes réduisent leurs activités face aux risques de contamination au Covid-19

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 27 janvier 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le vendredi 1 mai 2020 09:49 par la Rédaction Meilleurtaux

Du fait de la pandémie de coronavirus en France, tous les dentistes ont dû arrêter de dispenser des soins qui ne relèvent pas de l’urgence. Ainsi, les cabinets ne reçoivent plus de patients jusqu’à nouvel ordre. Il reste à savoir quelle procédure les clients doivent suivre lorsqu’ils veulent être pris en charge immédiatement.

Soigner des dents exige une certaine proximité. Or, la distanciation sociale est actuellement de mise, car le coronavirus continue de se répandre. À ce stade de la pandémie, les patients se rendant dans les cabinets dentaires peuvent être porteurs du Covid-19.

Ainsi, l’Association dentaire française (ADF) invite les professionnels de secteur en exercice à limiter les soins autant que possible. Le document y afférent relate que les dentistes ne doivent intervenir que lorsqu’une urgence se présente en cette période de confinement. En tout cas, les patients couverts par une mutuelle dentaire continueront de se faire rembourser les soins que l’Assurance Maladie ne prend pas en charge.

Seuls les soins urgents sont pris en charge

L’ADF relate que les dentistes acceptent de recevoir des patients qui se plaignent de douleurs sévères en raison d’une hémorragie, d’une infection aiguë ou d’un gonflement. Ce dernier peut s’étendre dans le cou et la personne concernée peut avoir du mal à avaler sa salive. Au cas où le client se casserait une dent suite à un accident et subirait une importante douleur permanente, il sera aussi pris en charge. Les consultations ne se déroulent pas forcément en cabinet. Néanmoins, les cas les plus délicats requièrent un déplacement sur place.

En revanche, les problèmes concernant les bridges et les couronnes, tout comme les caries dentaires indolores, ne seront pas traités avant la fin du confinement. Il en est de même en cas de fracture du dentier ou si le patient contracte une gingivite.

L’Association dentaire française recommande quelques bonnes pratiques

Afin d’optimiser le traitement des dossiers urgents, l'Ordre national des chirurgiens-dentistes a instauré un numéro national. Ce dernier vise notamment à remédier à la saturation du centre 15. L’ADF souligne cependant que ce numéro ne doit être utilisé que si le patient a déjà averti son chirurgien-dentiste habituel ou lorsqu’il n’en a pas.

Le document rédigé par l’organisme associatif relate :

Une régulation téléphonique en amont est indispensable afin de filtrer toutes les demandes de prise en charge des patients et s’assurer que les rendez-vous qui seront donnés pour une prise en charge par un chirurgien-dentiste correspondent parfaitement aux critères définis dans cette recommandation.

Il souligne en outre que la prise en charge fera autant que possible intervenir la téléconsultation. La prescription sera alors envoyée par e-mail. Dans les 2 à 3 jours après l’expédition de l’ordonnance, les patients seront contactés pour vérifier que leurs symptômes ont diminué.