L’ARS Île-de-France redoute l’arrivée imminente d’une seconde vague épidémique

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 2 septembre 2020 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le lundi 31 août 2020 16:54 par la Rédaction Meilleurtaux

Le taux de positivité des Franciliens au Covid-19 a fortement progressé depuis juillet dernier, selon l’Agence régionale de santé (ARS). L’Île-de-France a d’ailleurs recensé 400 à 500 cas positifs par jour durant la dernière semaine de ce mois. Ainsi, l’organisme invite la population à réagir rapidement pour éviter le rebond de l’épidémie sur le territoire.

Une nouvelle accélération de la transmission du coronavirus est tout aussi problématique pour une mutuelle santé que pour un centre hospitalier. En cas de seconde vague, tous les acteurs du secteur santé seront de nouveau soumis à une énorme pression. Ce phénomène implique concrètement la hausse du nombre de cas et de décès.

Pour éviter ce scénario, l’ARS Île-de-France a récemment appelé à une prise de conscience générale d’un début de reprise de l’épidémie. En effet, la tendance peut encore être maîtrisée à condition de respecter les mesures sanitaires de rigueur, à savoir la distanciation sociale, le port du masque et le lavage des mains.

Nouvelle hausse des indicateurs

En Île-de-France, le nombre de nouveaux cas positifs au Covid-19 a quadruplé entre début juin et début août 2020. Par ailleurs, les principaux indicateurs de référence connaissent de nouveau une hausse sur ce territoire depuis le mois dernier.

Dans ce contexte problématique, les pouvoirs publics et les autorités sanitaires locales doivent prendre des dispositions dans les plus brefs délais. Selon Nicolas Peju, directeur général adjoint de l’ARS Île-de-France :

C'est là qu'il faut réagir en prenant un certain nombre de mesures. Des mesures ciblées, des mesures qu'il faudra adapter bien évidemment dans les jours et les semaines qui viennent.

Nicolas Peju

Dans le détail, le taux de positivité dans la région s’élève désormais à 2,4 %. Ce chiffre dépasse largement la moyenne nationale, estimée à 1,6 %. Les jeunes de 20 à 30 ans présentent le taux d’incidence le plus important parmi les Franciliens.

Une démarche collective est nécessaire

Le 9 août dernier, le directeur général adjoint de l’ARS Île-de-France a alerté la population face aux premiers signes de reprise de l’épidémie de Covid-19 sur Franceinfo. Selon lui :

Nous avons une tendance qui n’est pas bonne et qui doit nécessiter même actuellement, au cœur du mois d’août, une forte mobilisation pour renforcer les mesures de prévention.

Nicolas Peju

Les Franciliens doivent se rendre compte de la gravité de la situation pour pouvoir agir ensemble, rapidement et efficacement. Nicolas Peju a d’ailleurs insisté sur ce point :

Il faut vraiment une prise de conscience collective […] pour renforcer toutes les mesures de prévention et inverser cette tendance dans les jours et dans les semaines qui viennent.

Nicolas Peju

De leur côté, les autorités locales ont récemment instauré le port du masque obligatoire dans les rues de la capitale et de la petite couronne.