La loi du 11 février 2005 prône qu’au même titre que tout autre individu, les personnes souffrant d’un handicap doivent pouvoir bénéficier des soins qui leur faut. Mais malgré les efforts déployés par les pouvoirs publics jusque-là, l’égalité d’accès aux soins n’est toujours pas effective. Quelles résolutions les autorités compétentes comptent-elles prendre ? Pour simplifier la vie des personnes atteintes d’un handicap, les autorités tâchent d’installer des infrastructures adaptées à ces dernières, notamment dans les lieux publics. Les besoins de ces individus en matière de soins sont pourtant plus importants que ceux du reste de la population. Il s’avère alors que des changements doivent être apportés afin d’optimiser l’accès aux traitements susceptibles d’améliorer la situation dans laquelle se trouvent ces patients. De nombreux acteurs de santé dont l'organisme associatif Handidactique et de la Fédération hospitalière de France se sont penchés de près sur le sujet. Le gouvernement relate que les personnes concernées seront interrogées sur leur niveau de satisfaction. Des changements opérés en profondeur aussi bien du côté des acteurs que de la procédure Le système de santé est sur le point de se transformer de manière profonde. La qualité de l’accès aux soins des sujets atteints d’un handicap fera l’objet d’une certification au sein des établissements de santé. Les travaux réalisés par le docteur Philippe de Normandie, à qui la ministre de la Santé a assigné la mission de faciliter la prise en charge mais aussi l’accompagnement des handicapés, devraient d’ailleurs contribuer au changement. Hormis l’adaptation du système de tarification, la formation des professionnels de santé sera aussi amenée à évoluer. Des modules seront-ils obligatoirement ajoutés aux cursus actuels, quelle que soit la filière santé ? Ces mesures résultent d’une réunion entre les médecins, les chercheurs et les membres des institutions. Les professeurs ne sont pas en reste. Tenue le 18 septembre dernier, la séance a été organisée dans le cadre d’une journée de mobilisation concernant la qualité des soins octroyés aux personnes handicapées. Quelles mesures concrètes après la journée de mobilisation ? Dès le mois de novembre prochain, davantage de marge sera accordée aux individus en situation de handicap sur le plan financier. L’unification de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l’aide au paiement d'une complémentaire santé (ACS) contribuera à l’application de cette résolution. Il en est de même pour la réforme RAC 0. ImportantEn se référant d’ailleurs à l’Objectif national des dépenses d'assurance maladie, les dépenses relatives aux sujets handicapés augmentent de 2,6 %, estimées à 11,7 milliards d'euros. Ainsi, l’allocation aux adultes handicapés (AAH) sera réévaluée à compter du 1er novembre prochain. Le droit à la santé imputable aux personnes souffrant d’un handicap figure actuellement parmi les préoccupations majeures du ministère de la Santé. C’est la raison pour laquelle la ministre de la Santé a avancé, avec la secrétaire d’État en charge des sujets handicapés, les initiatives citées précédemment.