La maladie du foie gras touche près de 20 % de la population française

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 31 juillet 2019 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le mercredi 31 juillet 2019 11:28 par la Rédaction Meilleurtaux

Une étude rendue publique à l’occasion de la conférence internationale Paris NASH Meeting a révélé que près de 7,8 millions de Français sont atteints de la maladie du foie gras. Le sucre, le tabac et l’alcool font partie des substances qui augmentent le risque de contracter cette pathologie. L’absence d’un remède efficace la rend pourtant difficile à soigner.

La maladie du foie gras, ou stéatose métabolique, est la pathologie sur laquelle s’est penchée la conférence internationale organisée le 11 et 12 juillet dernier à Paris, et sur laquelle des études menées au sein de l’Hôpital de Strasbourg se sont focalisées.

Les chercheurs ont ainsi révélé les principaux facteurs de risque de cette maladie, à savoir le sucre, le tabac et l’alcool. Et ce, même avec une consommation modérée. Pour y remédier, ils préconisent un régime adapté où les facteurs de risque sont absents, ou du moins, consommés en quantité réduite. Les activités physiques sont également recommandées aux personnes atteintes de cette maladie.

La surconsommation du sucre mise en cause

La stéatose métabolique fait partie des maladies qui touchent une bonne partie de la population européenne. Rien qu’en France, elle a été identifiée sur 18,2 % de la population. Les chercheurs sont unanimes sur les causes de cette maladie. La consommation excessive de soda en est la première.

Une personne qui boit plus d’une cannette par jour augmente ainsi ses risques de contracter une stéatose métabolique. À cet égard, des chercheurs notent que la surconsommation de fructose se trouve également à l’origine de cette maladie. Le fructose fait partie des principaux composants du sucre. Il s’utilise même comme édulcorant pour les personnes diabétiques.

Le tabac, pour les fumeurs qui consomment plus d’un paquet par jour depuis dix ans, et l’alcool (même consommé modérément) augmentent également le risque de développer cette maladie.

ImportantPour l’heure, aucun médicament ne permet de soigner la stéatose métabolique. Il est néanmoins possible d’inverser la maladie, en réduisant la consommation de sucre.

En ce sens, le soda est à éliminer du régime quotidien. Les aliments trop transformés sont également à éviter, car disposant d’une charge glycémique importante. À la place, il convient de privilégier un régime pauvre en glucides et en sucres. Boire plus d’une tasse de café décaféiné dans la journée peut également protéger le patient. À tout ceci, il faut ajouter un programme d’entraînement physique régulier.

200 000 personnes en stade avancé

Si elle n’est pas identifiée et soignée à temps, la maladie du foie gras peut évoluer et se transformer en un cancer du foie. L'évolution se fait de manière progressive. La stéatose métabolique commence par devenir une stéatose hépatite non alcoolique (NASH) avant d’atteindre le stade de la cirrhose et du cancer.

Bien entendu, pour les soins, les charges, ou du moins une partie, peuvent être couvertes par la mutuelle obligatoire. Mais l’opération reste très lourde. En effet, lorsque la maladie se trouve à un stade avancé, la greffe du foie est la seule solution qui permet d’y remédier. Tous les patients ne peuvent cependant pas supporter une telle opération.

ImportantEn attendant d’éventuels médicaments, il est conseillé de veiller sur son mode de vie, son régime et son activité quotidienne pour prévenir ou éviter la progression de la maladie.

Ceci concerne aussi bien les hommes que les femmes. En effet, tous peuvent être touchés par cette pathologie, bien qu’elle se rencontre plus fréquemment chez les sujets masculins que féminins. 25,8 % des hommes en sont atteints contre 11,4 % de femmes. Par ailleurs, le risque augmente avec l’âge.

Les diabétiques et les personnes souffrant d’obésité font également partie des plus exposés à cette maladie : 62,4 % des diabétiques étant atteints par la NASH et 79,1 % des obèses.

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La rédaction Meilleurtaux