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Les conditions de vie et santé des prisonniers en Europe sont discutables

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 24 décembre 2019 .
Temps de lecture : 3 min

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D’après un récent rapport de l’OMS, les pays membres de l’Union européenne manquent cruellement de personnel de soins en milieu carcéral. La France par exemple compte moins de 4 médecins pour 1 000 prisonniers. Néanmoins, même si ce nombre s’avère insuffisant, il reste supérieur à la moyenne constatée sur tout le continent.

L’Organisation mondiale de la santé a noté dans son dernier rapport que les prisons européennes rendent l’accès aux soins particulièrement difficile. Ainsi, les prisonniers sont dans un état de santé déplorable. Pourtant, cette situation se révèle à terme coûteuse pour le pays concerné. En effet, les détenus sortiront à un moment ou un autre et feront augmenter les charges de la santé publique.

L’OMS recommande ainsi de renforcer dans le milieu carcéral le dépistage des maladies les plus courantes. Parmi celles-ci figurent notamment la tuberculose, les addictions, les troubles mentaux, les hépatites et les infections sexuellement transmissibles. L’organisme dénonce également le manque de personnel dans les pays membres de l’Union.

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Des prisons surchargées

Indépendamment de toute considération morale et autre préjugés, les prisonniers sont supposés réintégrer la société après leur séjour en milieu carcéral. En effet, il s’agit en principe d’une phase de redressement. Toutefois, la réinsertion se révèle souvent compliquée.

Selon le rapport de l’OMS :

« Le taux de mortalité des personnes sortant de prison excède ceux des populations civiles, principalement dans le mois suivant leur remise en liberté majoritairement de causes prévisibles tels les suicides ou les overdoses ».

Ce taux peut même être deux fois plus important en Europe de l'Est par rapport à l’Europe de l'Ouest et peut atteindre les 500 décès pour 100 000 ex-prisonniers. La moyenne mondiale se chiffre à 10,5 anciens détenus morts pour 100 000 habitants selon l'OMS.

La mauvaise santé dans les prisons s’explique aussi par la surpopulation. En effet, même si la population carcérale en Europe a baissé de 2016 à 2018, la France et sept autres pays ont encore des problèmes de surpopulation selon le Conseil de l’Europe.

Si la moyenne européenne se stabilise à 91 prisonniers pour 100 places, le nombre de détenus s’élève à 116 (pour 100 places) dans l’Hexagone. Le pays se retrouve ainsi en troisième position du classement en termes de surpopulation dans les prisons, derrière la Roumanie (120 détenus pour 100 places) et la Macédoine du Nord (122 détenus pour 100 places). La France affiche en outre le taux de suicide de prisonniers le plus élevé sur le continent (12,6 sur 10 000).

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Un système désormais inadapté

Une complémentaire santé est directement concernée par l’état de santé de la population carcérale en France. En effet, une fois sortis, ces anciens détenus se retrouveront à la charge des mutuelles et de la santé publique en général.

Par conséquent, il vaut mieux anticiper les problèmes, limiter les risques et résoudre les soucis dès leur apparition en prison.

Toutefois, selon François Bès, responsable de la section française de l'Observatoire international des prisons :

« En France, il y a une absence de médecins et notamment de spécialistes : dentistes, psychologues, psychiatres, ophtalmos et kinés. On a des établissements où les postes de médecins sont budgétés, mais non pourvus ».

François Bès

Pourtant, la santé mentale est réellement déterminante pour les détenus. En effet, plus de 14 % des cas de décès en cours de détention sont associés à un suicide. François Bès dénonce notamment la vétusté de certains bâtiments ainsi que la promiscuité dans certaines prisons. Ces facteurs se répercutent inévitablement sur la santé physique et mentale des détenus. De plus, les programmes de réinsertion et de probation sont insuffisants.

Comme le souligne le spécialiste :

« L'administration a à peu près réussi sur le volet « contraindre les gens à ne pas mourir », […] mais elle a fait l'impasse sur la prévention primaire pour que le moral ne se dégrade pas ».

François Bès

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