Plus que la crise sanitaire, la crise des puces, plus précisément des semi-conducteurs, a fait chuter la production mondiale d’automobiles. Les grands acteurs du secteur s’évertuent à trouver des solutions à la situation et certains semblent même persuadés que le bout du tunnel n’est pas loin. Mais des analystes affirment qu’une autre pénurie pourrait faire son apparition après la résolution de celle-ci. La crise des semi-conducteurs sur le point d’être résolue ? L’insuffisance de semi-conducteurs, un composant essentiel des modèles actuels de voitures, a grandement handicapé le secteur de la construction automobile au cours de ces dernières années. La pénurie, combinée au contexte pandémique et les restrictions qui en ont découlé, explique en grande partie le ralentissement de la production. Cependant, les constructeurs sont restés optimistes à l’image de Toyota qui avait annoncé en novembre dernier que tout rentrerait dans l’ordre au mois de décembre (2021). General Motors se montrait tout aussi confiant et affirmait que les semi-conducteurs ne seraient plus un problème en 2022. Avec la même vision positive, le groupe Hyundai-Kia s’est montré encore plus ambitieux en annonçant un objectif de hausse de production à hauteur de +12 % pour cette année. Une pénurie peut en cacher une autre Pour l’heure, il est encore trop tôt pour affirmer que la crise des semi-conducteurs est de l’histoire ancienne. Et une récente étude met le doigt sur un autre problème qui risque de survenir sous peu. ImportantL’auteur de l’analyse alerte sur le possible manque de puces analogiques dans un avenir proche. Un peu obnubilés par les semi-conducteurs, les constructeurs n’ont pas tenu compte de l’importance des puces analogiques et de leur nombre élevé sur chaque voiture qui doit en être équipée (une centaine environ). Toujours d’après ce spécialiste, ce nombre va encore augmenter dans le futur (+26 % d’ici à 2023), favorisant ainsi le scénario d’une pénurie à grande échelle. Or, la production de ces puces a été mise au second plan, en faveur des semi-conducteurs qui accaparent 86 % des investissements annoncés. Ces problèmes de puces qui touchent les constructeurs pourraient, par voie de conséquence, se répercuter sur les consommateurs (automobilistes) avec les prix qui risquent de flamber. Dès lors, il sera toujours judicieux de minimiser les coûts, en procédant par exemple à une simulation assurance auto pour savoir chez quelle compagnie il est préférable de signer.