Le Royaume-Uni entend réduire les obstacles au développement de la conduite autonome sur son territoire. C’est l’objectif que les pouvoirs publics du pays se sont fixés d’atteindre en mettant sur pied différentes stratégies qui devraient leur permettre d’ouvrir la voie vers l’accomplissement de ce dessein ambitieux en explorant la piste de la technologie ALKS. Les voitures autonomes, c’est sur ce thème que s’est dernièrement concentré le gouvernement britannique après s’être prononcé en 2018 sur l’adoption d’une loi sur les automobiles électriques et automatisées. Son objectif, mettre sur pied une stratégie permettant aux modèles équipés de cette technologie de circuler librement sur l’ensemble de son territoire. Dans cette optique, l’exécutif britannique a d’ailleurs fait savoir qu’il travaille actuellement sur la mise en place de réglementations spécifiques permettant de lever la voile sur les obstacles au développement de cette filière. Ce, en concentrant ses efforts sur le système automatisé de maintien de voie (ALKS) se présentant comme étant le levier qui devrait l’aider à atteindre son but. Le Royaume-Uni mise sur la technologie ALKS Au Royaume-Uni, comme dans la plupart des pays où la présence de voitures autonomes est détectée, l’on constate que l’utilisation de cette technologie est essentiellement lestée par une question cruciale, le rôle joué par l’assurance auto. Ce, pour la simple raison que jusqu’ici, la définition juridique de ce type de véhicule est encore floue qu’il est difficile d’établir la part de responsabilité des usagers en cas d’accident. Un défi majeur que l’exécutif britannique s’est fixé de relever en explorant la piste de l’ALKS en se donnant pour mission d’apporter une définition précise à ce concept. Son objectif, faire en sorte qu’en cas d’incident, la part de responsabilité revient aux constructeurs étant donné que les modèles utilisant ce mode de pilotage sont considérés comme autonomes. En faisant ce choix, le gouvernement prévoit ainsi de suivre la même voie que celle empruntée par les nations de l’Europe continentale conscientes que cette décision permet également d’avoir une vue plus précise sur la différence entre la conduite autonome et le système d’assistance intelligente. En attendant, il s’est accordé un délai pour y réfléchir en planifiant un appel à témoignage et en consultant l’avis de différents acteurs nationaux. La démocratisation de l’usage des véhicules autonomes comme finalité Pour le gouvernement britannique, le choix de trouver une définition préciser à la technologie ALKS a pour but ultime de démocratiser l’usage des véhicules autonomes sur son sol étant conscient que : L’un des aspects auxquels s’intéressent la plupart des constructeurs et des consommateurs concerne la responsabilité lorsqu’un fait dommageable survient. Pour y parvenir, l’exécutif prévoit ainsi de mettre en place des réglementations spécifiques destinées à renforcer la confiance dans les modèles équipés de ce mode de conduite expliquant son choix d’y apporter au préalable une définition juridique concrète. Ce qui lui permettrait par la même occasion de rassurer les investisseurs qui seront, alors tentés de financer des projets d’envergures dans le développement de technologies autonomes plus performantes et plus abouties. Une stratégie permettant en parallèle d’éviter la faillite des entreprises spécialisées dans ce domaine faute de financement. ImportantÀ noter que pour affirmer sa volonté, le gouvernement a souligné qu’il est prêt à soutenir les solutions les plus innovantes en lorgnant essentiellement sur celles qui seraient en mesure d’atteindre la vitesse moyenne de 112 km par heure.