La crise sanitaire actuelle se répercute négativement sur les finances publiques des États-Unis, d’autant plus que les habitants peinent à rembourser leurs crédits. Le gouvernement a organisé un plan de relance pour soutenir l’économie. Est-ce la raison pour laquelle les dettes contractées dans le cadre d’un prêt automobile atteignent des montants record ? Avec le ralentissement économique induit par la pandémie de coronavirus, les Américains éprouvent quelques difficultés à régler leurs factures. Certes, la consultation d’un comparateur assurance auto permet de réaliser des économies. Néanmoins, cette solution ne les a pas empêchés de se tourner vers les prêts automobiles. Ceux en cours totalisent approximativement 1 200 milliards de dollars. D’après le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale, cette somme n’a jamais été aussi lourde. L’agence TransUnion estime que les autorités sont confrontées à un défi de taille concernant les questions de solvabilité. Elle a toutefois remarqué que les délais de paiement se sont améliorés en août 2020. Les Américains continuent de s’endetter En vertu de la loi Coronavirus Aid, Relief, and Economic Security (CARES), les demandeurs de prêts immobiliers ont eu la possibilité de différer les paiements aux États-Unis. Par ailleurs, le gouvernement a demandé aux banques d’arrêter temporairement d’exiger le remboursement des mensualités, sans pour autant diminuer leurs créances. Il faut en effet savoir que de nombreux Américains ont perdu leur travail tandis que d’autres ont vu leurs revenus baisser. ImportantMalgré la situation actuelle, les populations continuent de contracter des prêts pour acquérir une voiture. D’après Finsight, les obligations émises en 2020 s’élèvent à 21,6 milliards de dollars, ce qui correspond à la moyenne. Les programmes de soutien financier accordés aux ménages impactés par la pandémie ont-ils contribué à ce chiffre ? En tout cas, de nombreux bénéficiaires n’ont pas failli à leur engagement envers les prêteurs. C’est ce que relate le vice-président de la recherche chez TransUnion, Matt Komos. Des défauts de paiement ou une volonté de prioriser certains remboursements ? Automotive News avance que seulement 0,5 % des comptes automobiles ont été concernés par une suspension des remboursements en août 2019. Pourtant, 3,9 % d’entre eux ont accusé un retard de 30 jours au moins. Entre juillet et août 2020, le nombre de retards de paiement de 30 jours est passé de 3 % à 3,1 %, soit une légère progression. C’est ce qu’indique TransUnion dans un récent rapport mensuel. À ce stade, l’agence estime qu’il est encore tôt pour formuler des conclusions sur ces statistiques. Elle pense néanmoins que davantage de dossiers de prêts automobiles sont sujets à des défauts de paiement. Matt Komos donne une idée de la période idéale à laquelle il conviendra d’évaluer la santé financière des ménages : Le véritable test décisif en ce qui concerne la santé du crédit à la consommation deviendra apparent dans les prochains mois, lorsque ces garanties commenceront à expirer et que les consommateurs auront moins de flexibilité de paiement. Matt Komos