Les immatriculations de modèles électriques ont crû dans de nombreux pays européens en 2019

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 25 mars 2020 .
Temps de lecture : 3 min

Détails

Publié le mercredi 25 mars 2020 11:02 par la Rédaction Meilleurtaux

Les Européens qui ont acheté une voiture électrique en 2019 l’ont-ils fait dans la volonté de contribuer au verdissement du parc automobile ? En tout cas, de nombreux pays ont connu un changement de réglementation l’an passé, quand d’autres s’y mettront cette année. Concernant les ventes, les modèles de Tesla ont compté parmi les plus plébiscités.

Les consommateurs européens anticipent les effets d’une éventuelle évolution dans la réglementation. Le volume des ventes de véhicules électriques enregistré pour l’année 2019 le montre.

Au sein de l’Union européenne, le nombre d’immatriculations s’est établi à 290 923 unités, ce qui représente le double des livraisons de 2018. En incluant les États européens qui n’en sont pas membres, 365 372 voitures entièrement électriques ont été mises en circulation l’année dernière.

L’année 2020 pourrait-elle être prometteuse pour les constructeurs et les concessionnaires qui commercialisent des voitures électriques ? En tout cas, avec ce type de motorisation, l'assurance auto s’avère moins chère que pour un véhicule à essence ou diesel.

Quelles sont les mesures entreprises par les gouvernements européens ?

De nombreux pays ont prévu de revoir à la baisse les avantages découlant de l’acquisition de modèles électriques à compter de cette année. C’est la raison pour laquelle un certain engouement pour les voitures équipées de batterie électrique a été observé en 2019.

Par exemple, en Norvège, les conducteurs de véhicules électriques ne bénéficieront plus d’une exonération d’impôts (à hauteur de 25 %) à partir du mois de décembre prochain. Cette mesure s’applique finalement un an après la date prévue.

D’autres gouvernements, en revanche, ont déjà pris des mesures avant que l’année 2019 ne s’achève. C’est le cas de la Belgique, qui a suspendu l’octroi du bonus à l’achat de 4 000 euros depuis le 31 décembre dernier. Le faible dynamisme de la demande y a contribué, selon les explications officielles. Cela dit, les habitants du pays peuvent encore profiter d’une fiscalité réduite.

Pour sa part, l’exécutif français a décidé de diminuer les primes à l’achat selon la valeur de la voiture achetée. Par ailleurs, l’aide est désormais plafonnée à 60 000 euros.

Tesla se place en tête des ventes

L’année dernière, la plus grande part de marché concernant la commercialisation d’automobiles électriques est revenue à la marque Tesla. Ses immatriculations ont totalisé 111 728 unités, soit un tiers des ventes effectuées en Europe, notamment grâce à l’écoulement des Model 3. 95 168 voitures de ce type ont été livrées en 2019.

D’ailleurs, durant une année entière, la Tesla Model 3 est restée au premier rang des modèles les plus vendus aux Pays-Bas. Seulement, en janvier dernier, le constructeur américain n’a recensé que 36 véhicules immatriculés, contre 12 120 unités au mois de décembre 2019.

Auparavant, les voitures de société entièrement électriques et coûtant moins de 50 000 euros pouvaient bénéficier d’une réduction de 4 % de la taxe écologique.

Si Tesla s’est démarqué sur le marché européen, les automobilistes ont eu l’embarras du choix, tant l’offre est diversifiée. Les constructeurs allemands Mercedes et Audi ont respectivement lancé l’EQC et l’e-tron, tandis que la marque française Renault a renouvelé la Zoe.