En Suisse, 2019 a été une excellente saison pour les voitures électriques qui ont fait un bond considérable si l’on tient compte du nombre des nouvelles immatriculations enregistrées durant cette période. Ce qui représente une bonne nouvelle pour la lutte contre le réchauffement climatique, sauf que cet essor s’est aussi accompagné d’une hausse du taux d’émission de CO2. L’Office fédéral de la statistique (OFS) a récemment rendu publiques ses statistiques sur les véhicules routiers suisses pour la période d’exercice de 2019. Il en ressort que le nombre des nouvelles mises en circulation a plus que doublé. Du moins, en ce qui concerne les voitures électriques qui ont apparemment supplanté ces modèles thermiques jugés polluants qu’est l’essence et de diesel. Ainsi, tout indique que les utilisateurs commencent à accorder davantage d’importance les motorisations roulant à l’énergie verte en notant que les hybrides ont aussi progressé. Toutefois, force est de constater que ce changement n’a pas eu, pour le moment, l’effet escompté en matière d’émission de gaz carbonique. Tout simplement parce que dans ce domaine, la tendance était à la hausse. L’énergie verte gagne du terrain et… À travers son rapport, l’OFS a fait savoir que l’énergie verte du terrain sur le marché suisse de l’automobile. Ce qui n’a d’ailleurs pas manqué de se refléter dans le domaine de l’assurance auto du coin, mais pour en revenir au vif du sujet, l’Office n’a pas manqué de mettre en exergue l’essor significatif de l’électrique. Il se trouve en effet que par rapport en 2018, les modèles roulant à l’électricité ont progressé de 144% en 2019 pour 13 200 unités nouvellement immatriculées sur les quelque 312 900 voitures particulières vendues durant cette période. Mais il faut dire qu’ils ne sont pas les seuls à effectuer un bond prodigieux puisque les hybrides aussi ont affiché une croissance de 71% pour 26 736 achats. Un dynamisme qui a d’ailleurs permis à ces deux types de motorisation de renforcer leur part à hauteur de 2,1% pour le tourisme hybride et de 0,6% pour le 100% électrique, contre respectivement 1,7% et 0,4% en 2018. À noter qu’en parallèle, l’essence a quasiment fait du surplace avec un accroissement limité à 2%. Quant au diesel, il continue de déserter les lieux en enclenchant la marche arrière pour afficher un recul considérable de 12%. … le taux d’émission de CO2 a aussi progressé Il va sans dire que l’énergie verte a gagné considérablement du terrain en Suisse durant la période d’exercice de 2019, mais ce rapport de l’OFS a aussi permis de constater que parallèlement, le taux d’émission de dioxyde de carbone des voitures neuves aussi a progressé. Ce qui serait un peu contradictoire, mais d’après les auteurs de cette étude, cette reprise s’explique à travers la baisse de 2,7% des ventes des modèles thermiques qui émettent le moins de gaz à effet de serre. Ainsi, comme pour les saisons 2017 et 2018, la tendance était aussi à la hausse en 2019 pour afficher une progression de 11,8% du taux de gaz polluant émis par les véhicules nouvellement immatriculés pour atteindre les 130 grammes de CO2 par kilomètre parcouru. Ce qui représente cependant la valeur cible attendue l’année dernière, mais qui est loin du compte face à la norme d’homologation WLTP de 2020 qui est limitée à 95 g de CO2/km.