Le nouveau barème WLTP du bonus et du malus écologique est entré en vigueur le 1er mars. Les voitures hybrides sont aujourd'hui exclues des véhicules éligibles au bonus écologique. Et pour les modèles thermiques, c’est désormais le WLTP qui entre en jeu pour le calcul de l’émission de CO2. Résultat : de nombreuses voitures low cost se trouvent pénalisées. Un bonus écologique moins généreux Pour les conducteurs de voitures hybrides, la remise réservée par certaines compagnies sur l’assurance auto est certainement la seule aide dont ils peuvent bénéficier, étant donné qu’ils sont désormais exclus du bonus écologique. Important Depuis le 1er mars, seuls les véhicules 100 % électriques sont éligibles à ce dispositif, dont le montant maximum a été limité à 6 000 euros. Cet avantage est par ailleurs plafonné à hauteur de 27 % du coût d’achat du véhicule. Si le prix du véhicule se situe dans une fourchette comprise entre 45 000 et 60 000 euros, le bonus est réduit de moitié. Au-delà de 60 000 euros, il est tout simplement supprimé. Seuls les voitures à hydrogène et les véhicules utilitaires font exception ; leurs propriétaires pourront prétendre à une prime de 3 000 euros. Un malus écologique bien plus sévère Avec le remplacement du barème NDEC par le nouveau WLTP, plus en harmonie avec la conduite en condition réelle, la taxe carbone voit son coût exploser. Si le seuil du malus démarre désormais à 138 grammes de CO2 par kilomètres, il ne faut pas se tromper. Le propriétaire d’une Dacia Duster essence TCE qui payait jusqu’ici 75 euros de malus déboursera dorénavant 400 euros. Important Le montant maximum du malus, auparavant fixé à 12 500 euros, a été ramené à 20 000 euros. L’objectif annoncé du gouvernement est de décourager l’acquisition de modèles polluants. Pour les professionnels du secteur, des constructeurs aux concessionnaires, la principale crainte liée à la hausse du malus est de voir un essoufflement du marché de la vente de voitures neuves. Déjà, en début d’année, une progression fulgurante du marché de l’occasion a été observée, au détriment du neuf. Rien qu’au mois de janvier, une croissance de +11 % du segment VO a été enregistrée. Ce sont les voitures de deux à cinq ans précédemment accordés en leasing qui sont privilégiés par les acheteurs (+14 %).