Sommes-nous en train d'assister à l'épisode 2 de la fameuse série sur le Dieselgate ? Après Volkswagen en 2015, c'est au tour de Daimler (propriétaire de Mercedes) d'être accusé d'avoir triché sur les tests antipollution en mettant au point plusieurs fonctions logicielles truqueurs. Explications des faits. Après Volkswagen, au tour de Daimler Suite au premier scandale du Dieselgate, où nous avions appris l'existence de logiciels truqueurs chez Volkswagen, en 2015, les enquêtes concernant les moteurs diesel se sont démultipliées et récemment des enquêteurs américains auraient découvert que le groupe Daimler aurait, lui aussi, triché sur les tests d'émissions de CO2. En effet, le constructeur allemand aurait installé des logiciels truqueurs permettant à ses véhicules de réussir les tests antipollution (important pour le contrôle technique et à la souscription d'une assurance auto). Ces logiciels auraient permis aux véhicules d'émettre 40 fois moins d'oxydes d'azote qu'en conditions classiques de conduite. C'est le quotidien allemand " Bild " qui a révélé l'affaire et précise notamment que les ingénieurs du groupe se questionnaient sur la légalité de ce procédé par échange de mails. La défense de Daimler " Les autorités ont pris connaissance des documents et aucune action légale n'a été entreprise. Les documents entre les mains de Bild ont été soigneusement choisis et rendus publics afin de nuire à Daimler et ses 290 000 employés ", annonce le constructeur Le groupe précise également qu'il risque d'importantes amendes et un rappel massif de ses véhicules. Reste à savoir maintenant si Daimler va connaître le même sort que Volkswagen, qui a dû et doit encore rappeler 11 millions de ses véhicules. Affaire à suivre...