Un nouvel épisode a eu lieu ce mardi 6 février dans le cadre du Dieselgate. La marque Audi, qui est accusée d'avoir trafiqué certains de ses moteurs diesel, a vu la justice allemande perquisitionner certains de ses bureaux et locaux. Ce mardi 6 février, la justice allemande a procédé à de nouvelles perquisitions au siège Audi, à Insgolstadt, ainsi que dans son usine de Neckarsulm, en Allemagne. La marque, filiale de Volkswagen, est soupçonnée d'avoir trafiqué au moins 210 000 véhicules afin de camoufler leurs émissions polluantes. Le parquet de Munich a annoncé que les enquêteurs se concentrent désormais sur les moyens techniques utilisés pour " manipuler les niveaux d'émissions des moteurs diesel 3,0 litres V6 destinés au marché européen ". La marque coopère avec les enquêteurs Un porte-parole d'Audi a annoncé que la marque allemande coopérait " pleinement avec les autorités ". D'ailleurs, en 2015, la marque reconnaissait l'utilisation d'un système permettant de passer les tests (le controle technique qui est nécessaire pour souscrire à une assurance auto) sur les émissions polluantes avec succès. Des sites, dont des usines et des locaux, avaient été perquisitionnés cette année-là. Des suspects cités Dans le cadre des investigations dans l'affaire du scandale automobile, le parquet de Munich retient 14 suspects, mais " aucun d'eux n'est un membre actuel ou passé du directoire d'Audi ". Fin janvier, la justice allemande avait déjà ordonné la perquisition de six appartements. Ces logements privés appartenaient à des " salariés ou ex-salariés " d'Audi et cette affaire avait entrainé l'arrestation de deux salariés. Aujourd'hui encore, l'un des deux est toujours en détention provisoire alors que l'autre, un ingénieur, a été remis en liberté.