Depuis la fin du premier trimestre 2022, les professionnels du crédit ont observé une progression sensible du volume des emprunts de moins de 2 000 euros souscrits par les ménages. Face à l’inflation, les Français sont contraints de piocher dans leurs économies et de recourir aux prêts pour financer leurs dépenses au quotidien. Selon un expert du secteur, la production des prêts inférieurs à 2 000 euros a enregistré une hausse de +40 % sur cette période, comparée aux deux premiers mois de l’année. En revanche, ceux compris entre 2 000 et 5 000 euros ont bondi d’environ +25 %. L’ultime solution pour pouvoir payer les charges Les ménages qui font face à des difficultés financières n’ont d’autres choix que de s’endetter pour pouvoir payer leurs charges. Ce qui explique la tendance haussière du recours aux petits crédits. Important Les emprunteurs ont besoin d’argent pour régler leurs factures d’énergie ou tout simplement pour acheter à manger. Ainsi, au cours des trois premiers mois 2022, le volume des prêts personnels contractés a atteint 3,5 milliards d’euros, soit une progression de +16 % en un an. Au total, les banques ont accordé 11,8 milliards de crédits à la consommation pour le premier trimestre, soit une hausse de +8,8 % par rapport à la même période de l’année dernière. Bien que le nombre de dossiers de surendettement déposés ait reculé de -13 % en un an, celui des incidents de remboursement de crédits par les particuliers a bondi de +14 %. Les professionnels du crédit appellent de ce fait à la prudence et conseille aux ménages ayant plusieurs prêts en cours d’opter pour le rachat de crédit. Cette solution va leur apporter une véritable bouffée d’oxygène, car ils n’ont à payer qu’une seule mensualité pour l’ensemble des crédits à rembourser. Hausse des taux des prêts conso ImportantLes taux des prêts conso ont affiché une hausse constante depuis janvier 2022. Les ménages qui empruntent une somme inférieure à 2 000 euros sur 1 an sont soumis à des taux relativement élevés, selon le profil de chacun. Les banques appliquent en effet des taux allant de 2 % à 11 %, et la progression mensuelle constatée oscille entre 0,6 et 0,8 point.