Chaque année, la banque de France recense les citoyens qui se trouvent dans l’impossibilité de s’acquitter de leurs dettes et qui font appel à la procédure de surendettement. Le rapport de l’institution met en évidence une nette diminution de leur nombre. Elle préconise la prudence parce que le surendettement peut être influencé par les conjonctures. Toute situation financière peut s’avérer instable. Elle est sensible à divers évènements, aussi bien d’ordre personnel que professionnelle. Parmi les plus récurrents d’entre eux figurent : Le licenciement ; La baisse de revenus ou la diminution du salaire ; Le divorce ; Le décès d’un proche. Si la situation financière continue à se dégrader, elle peut aboutir au déclenchement de la procédure de surendettement. Mais, à partir de son rapport intitulé « Baromètre mensuel de l’inclusion financière », la Banque de France dévoile que les Français sont de plus en plus solvables, entraînant une diminution du taux de recours à cette mesure. Une nette amélioration de la solvabilité des Français Depuis l’apparition de la crise sanitaire résultant du Covid, la Banque de France, institution compétente en matière de procédure de surendettement, s’intéresse particulièrement à son évolution. Différentes mesures ont été initiées afin d’éviter que les citoyens ne croulent sous les dettes. À titre d’illustration, le rachat de credit permet de regrouper et de fusionner toutes les créances en une seule. Il convient de savoir que l’arrêt brutal et prolongé de nombres d’activités économiques n’est aujourd’hui pas sans conséquence. Ses impacts commencent à apparaitre. Par conséquent, la Banque de France met en garde les Français et les incite à la prudence. Toutefois, ils continuent actuellement de gagner en solvabilité et l’institution a partagé des chiffres qui permettent d’en apprécier les évolutions, en mettant en parallèle le taux constaté en 2019 et celui de 2021. L’année dernière, si le nombre des personnes, s’étant acquitté sans incident de leurs dettes, a augmenté de 20 %, celui des problèmes impliquant des chèques, figurant dans le Fichier central des chèques (FCC), a diminué de 38 %. Le surendettement en constante régression La Banque de France a fourni des données qui facilitent la compréhension du phénomène de surendettement et de son évolution. Important Depuis l’année 2014, il tend à régresser toujours un peu plus chaque année. Le dernier rapport en date de cet organisme mentionne une diminution de l’ordre des 15 % du recours à cette procédure par rapport à l’année 2019. 2020 n’a pas été pris en compte pour établir le taux d’évolution du redressement de la métropole. À cause du confinement et des aides gouvernementales, l’institution compétente a enregistré 108 748 demandes. Un nombre qui a fortement chuté par rapport aux années précédentes. Cependant, ces données collectées ne sont pas fiables. Par conséquent, la Banque de France a comparé les données récoltées en 2019 et 2021. Concrètement 143 091 dossiers ont été traités durant cette première année, alors que ce nombre ne s’élevait qu’à 120 968 durant cette deuxième année.