Ces derniers temps, le courant ne passe pas entre les groupes d’assurance et l’État. Récemment, le gouvernement a rappelé à l’ordre les sociétés en ce qui concerne le coût beaucoup trop élevé des prestations complémentaires. Cependant, bon nombre de sujets font encore l’objet de désaccord entre les deux acteurs. Le système de santé en fait partie. La gestion du système de santé a entraîné une discorde entre le gouvernement et les assureurs. Voulant rétablir la situation, ces derniers, regroupés dans l’Association pour le développement de l’assurance française s’apprêtent à présenter leur plan d’amélioration de cet ensemble. La nouvelle a suscité de nombreuses réactions sur les portails d’informations de comparateur mutuelle. Les grands groupes d’assurance ont toujours qualifié le système de santé comme étant beaucoup trop exigeant et complexe. En outre, cet ensemble est considéré plus réparateur que préventif. Ainsi, les assureurs vont défendre leur cause en ce qui concerne le secteur, mais aussi apporter des améliorations portant sur l’assistance au moment des hospitalisations, sur le soutien au maintien à domicile et sur la prévention. Atténuer les exigences requises L’Association pour le développement de l’assurance française, devenue actuellement une plateforme de défense d’intérêt de ses membres regroupe 13 acteurs majeurs de la mutuelle. Elle comprend Allianz, Covéa, AG2R La Mondiale, Aéma, PRO BTP, Matmut, SCOR, Maif, Generali, Vyv, Groupama, AXA et Malakoff Humanis. Afin de mener à bien son programme, l’association veut premièrement s’en prendre aux règles. En effet, les groupes d’assurance optent pour l’atténuation des exigences qui leur sont destinées. Ces derniers prônent ainsi pour une mise en place urgente d’une réelle collaboration avec le gouvernement dans le cadre d’un nouveau partenariat public/privé qui profite équitablement à la fois aux deux parties concernées. Cet enthousiasme n’est cependant pas partagé par le gouvernement qui a fait travailler intensivement le Haut Conseil pour avenir de l’Assurance maladie sur la conjecture de la Grande Sécu. Cette hypothèse qui accorde à l’État de consolider son opération au désavantage des complémentaires. Les coûts liés à ces derniers qui ont aussi provoqué des désaccords entre les deux parties et dont le gouvernement a mis en garde les assureurs le mois d’octobre. D’ailleurs, un autre problème de taille se pose ; elle concerne la réclamation des bancassureurs qui demande les trois quarts du marché de l’assurance santé. Promouvoir l’émergence des positions communes Mise à part l’atténuation des exigences réglementaires, l’Association pour le développement de l’assurance française veut aussi faire jouer sa diversité en vue d’appuyer son plan d’amélioration auprès du réseau d’assureurs. À titre de rappel, les membres de la plateforme sont des sociétés cotées affiliées à la Fédération française de l’assurance, des mutualistes protégés par la Mutualité française et des groupes paritaires intégrés dans le Centre technique des institutions de prévoyance. Le but étant de promouvoir l’émergence des positions communes par moyen de la mise en priorité du dialogue et de la coconstruction au sein de leurs fédérations. L’ADAF vise alors, par le biais de ce plan de réforme, à sortir victorieux sur certains points du système de santé. D'ailleurs, les familles d’assureurs se sont mises d’accord afin de rembourser les consultations chez les psychologues. Une première action commune accordée entre les institutions et que le gouvernement ne suit pas encore, à ce jour.