Dans l’Hexagone, le nombre de réfractaires à la vaccination s’accroît chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Santé publique France remarque une situation inverse chez les autres catégories d’âge. À noter que chez les 18-24 ans, les avis favorables ont considérablement augmenté entre mars et avril 2021. Ils s’élèvent jusqu’à 55 %. À l’heure actuelle, environ 25 % de la population ont déjà fait au moins l’objet d’une première injection. Pourtant, les autorités tricolores craignaient en septembre 2020 que nombreux citoyens se montrent récalcitrants à l’égard de la campagne. Au fur et à mesure, cette inquiétude s’est dissipée avec l’avancée de cette dernière. Les Français ont de plus en plus approuvé l’idée de s’immuniser contre le covid-19. En témoignent des sondages réalisés par Santé publique France (SpF). En décembre 2020, 40 % du panel voulaient se faire vacciner le plus rapidement possible. En avril 2021, ce taux est passé à 56 % et sur un mois, il s’est stabilisé. Un grand bond pour les 18-24 ans Pendant que l’échantillon de la population interrogée a changé avec le temps, le pourcentage n’a donc connu aucun affaiblissement. En avril, les personnes entre 18 à 24 ans se sont démarquées avec une importante progression des candidatures à la vaccination. Une tranche d’âge qui devrait bientôt enregistrer une hausse des remboursements en matière de complémentaire santé. En effet, ils peuvent se faire vacciner depuis quelques jours. 55 % d’entre eux ont formulé cette intention alors que le mois précédent, cette valeur était à 36 %. Leur assentiment s’avère même mieux comparé à celui de la catégorie des jeunes de 25-34 ans. Le taux affiché par ces derniers s’établit à 43 %. Face à ce phénomène, SpF s’est abstenu de fournir une quelconque explication. Par rapport à leurs aînés, les 18-24 ans sont moins susceptibles de présenter une forme grave du coronavirus. Cependant, l’épidémie les a contraints à retourner chez leurs parents et les a coupés leurs vivres, de leurs amis, etc. Ce qui a été particulièrement éprouvant pour eux, soulignent les observateurs. Les plus de 65 ans deviennent plus réticents Chez toutes les autres tranches d’âge, l’adhésion à la vaccination s’est intensifiée entre mars-avril, sauf pour les plus de 65 ans. Dans cet intervalle, le taux d’approbation est passé de 79 % à 63 %. Parmi les raisons de cette baisse, 69 % d’entre eux remettent en question la sûreté des nouveaux vaccins. 26 % estiment que ces derniers ne sont pas efficaces. Dans l’impossibilité de sélectionner leur vaccin, 20 % refusent de s’immuniser et 25 % agissent comme tel pour cause de maladie. Dans ce contexte, SpF constate que les hommes classés dans une catégorie socioprofessionnelle favorisée sont plus enclins à se faire vacciner. Seuls 50 % des individus inactifs ou CSP- émettent un avis favorable. Chez les CSP+, le pourcentage monte à 64 %. Concernant l’accès au vaccin, l’écart se creuse davantage. En avril dernier, 8 % et 21 % respectivement des inactifs et des CSP- ont déjà reçu au moins leur première dose. Pour les CSP+, la proportion s’élève à 41 %.