Dernièrement, les observateurs se sont rendu compte qu’une nouvelle tendance est en train de se faire une place sur le marché tricolore des véhicules neufs. Du moins, en ce qui concerne les constructeurs qui sont de plus en plus nombreux à renoncer à la stratégie commerciale basée sur le prix de base psychologique. Prix rompu ou prix de base psychologique ou encore prix de base accrocheur, il s’agit là de l’une des stratégies commerciales utilisées par les constructeurs automobiles se fixant pour objectif de séduire les clients, grâce à un tarif d’entrée légèrement revu à la baisse par rapport à son coût réel. Mais pour différentes raisons, tout indique que l’application de cette méthode a tendance à s’estomper auprès de ces professionnels misant désormais sur d’autres atouts pour mettre la chance de leur côté. Résultat, les analystes ont découvert que le prix à l’acquisition d’un véhicule neuf a bien fait d’exploser pour certaines marques. Le changement de stratégie se renforce auprès des constructeurs Comme susmentionnés, les constructeurs misent sur le prix de base psychologique pour séduire les clients en espérant qu’à travers un outil de simulation tarifaire, voire un site comparateur assurance auto, ces derniers découvrent que le coût annoncé est légèrement moins élevé que le tarif réel du véhicule. Tout cela pour en venir au fait qu’il s’agit d’une stratégie commerciale très répandue, mais qui est cependant sur le point de s’estomper selon les analystes découvrant que dernièrement, les constructeurs ont tendance à orienter ce mécanisme vers les offres de location plutôt que sur les ventes. Inutile ainsi de préciser que le prix total de départ accrocheur est mis de côté pour céder la place aux formules LOA et LLD à coût rompu. Ce, en misant sur le niveau le plus bas possible en ce qui concerne le montant du loyer et sur un apport relativement important (la moitié du prix total du véhicule). Et en y regardant de près, ce changement de tactique s’est accompagné d’une explosion tarifaire de quelques centaines d’euros à l’acquisition auprès de différentes marques connues comme le Captur passant de 18 600 à 21 950 euros ou encore la Clio Life désormais à 15 900 euros au lieu de 14 100. À un observateur d’ajouter : Même Dacia commence à ne plus miser sur un prix ultra low cost. Porté par différents facteurs Selon les analystes, ce changement de stratégie se faisant remarquer ces dernières années s’explique à travers différents facteurs. À commencer par le prix de base psychologique qui peine à convaincre les Français désormais conscients qu’au final, ils auraient à débourser le coût réel du véhicule. S’ajoutant à cela, les constructeurs se sont également rendu compte que leurs clients sont de plus en plus nombreux à avoir des vues sur les modèles de gamme en précisant dans ce sens que le prix rompu est généralement accordé aux versions de base n’attirant désormais que la minorité des acheteurs. Pour illustrer, le cas du Duster de Dacia peut être pris en exemple dans sa finition la plus haute Prestige séduisant 81% des automobilistes pour n’en laisser que 1% au modèle Access de la même lignée. Ce qui explique en outre l’explosion tarifaire susmentionnée et le choix des constructeurs d’abandonner progressivement les versions de bases pour concentrer leurs efforts sur des spécimens mieux dotés en matière de technologie et de confort en faisant allusion à la climatisation, à l’aide au maintien dans la voie ou encore à l’instrumentation numérique. Puis, il faut préciser que ces industriels n’ont vraiment plus le choix étant donné qu’avec la nouvelle réglementation européenne rendant obligatoire une trentaine d’équipements de sécurité à partir de juin 2022.