Récemment, l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles a réalisé une étude sur les moteurs thermiques et hybrides. L’objectif était de dégager l’impact environnemental des véhicules hybrides, essence et diesel dans la vraie vie. Au niveau des résultats de l’observation, certains points semblent en opposition avec les discours politiques qui sont tenus actuellement. Pour l’heure, on constate surtout une promotion de la voiture hybride (rechargeable ou non) de la part du gouvernement. À côté, l’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN) adopte une autre posture. Cet organisme préconise de choisir le type de motorisation selon les habitudes du conducteur. Cette affirmation découle de son récent rapport sur les véhicules hybrides, essence et diesel. Résultat de plusieurs mois d’étude, celui-ci présente les points négatifs de chaque technologie dans la vraie vie. C’est-à-dire avec plusieurs kilomètres au compteur et loin des cycles d’homologation européens. Une nouvelle qui pourrait bien impacter le tarif d’un comparateur assurance auto dans le futur. Comparez les assurances auto pour voiture hybride avec notre comparateur. Les émissions de CO2 ou de polluants dépendent en partie de la sollicitation de la voiture Parmi les points clés évoqués dans le rapport, les émissions polluantes varient d’abord selon l’utilisation de l’automobile. À ce titre, l’IFP Énergies Nouvelles relève qu’en ville, les diffusions de NOx augmentent de 74 % en diesel. À côté, les voitures essence enregistrent une hausse de 79 %. Cette valeur correspond à la moyenne sur un cycle complet RDE. Cependant, il faut toujours rappeler que les essences dégagent moins de NOx. Côté CO2, la même tendance a été constatée à plus faible mesure. Sur ce point, les voitures diesel en émettent 11 % de moins que les modèles essence. Au regard des véhicules hybrides, le test s’est porté sur une seule référence. Dès lors, la marge d’erreur relative à ce sujet risque d’être importante. Néanmoins, l’enquête montre à titre indicatif que : Utilisés en milieu urbain, les moteurs essence ou diesel polluent plus que les variantes hybrides à hauteur de 33 % ; Sur route, cet écart se réduit ; Sur autoroute, les deux causent les mêmes dégâts environnementaux. En général, tous les modèles sont conformes à la norme Euro 6D-Temp Toujours d’après l’IFPEN, les échantillons analysés respectent dans la majorité les restrictions environnementales prévues par la norme Euro 6D-Temp.Toutefois, quelques exceptions subsistent. Il s’agit notamment des moteurs diesel munis d’un piège à NOx. Cet équipement figure en effet parmi les moins performants en vue d’une dépollution. Il est ainsi recommandé d’opter pour un catalyseur de NOx SCR. Son utilisation permet de limiter les émissions de particules fines avec un filtre y afférent. Avec le catalyseur, les oxydes d’azote dissipés par les véhicules diesel sont 2,8 fois supérieurs à ceux rejetés par les véhicules essences. Avec un NOx Trap, ce décalage monte à 10 fois. Quant aux véhicules à motorisation essence à injection indirecte, ils ne disposent d’aucun filtre à particules (FAP). Ce respect des limites admises résulte entre autres des progrès accomplis par les constructeurs. L’efficacité des FAP pour diesel peut par exemple être mentionnée. Comparés à ceux des modèles essence, ils assurent une moindre émission de particules fines. Aussi un écart de 2,6 fois existe aujourd’hui entre les deux.