Une fois de plus, Tesla était à la une des journaux américains. Du moins, si l’on se réfère aux récentes publications de la chaîne de télévision texane KPRC2 et du Wall Street Journal mettant en exergue un accident mortel impliquant l’un de ses modèles équipés du système de conduite autonome. Un autre incident après celui de Taïwan en juin 2020. En France ou dans les pays où la conduite autonome est autorisée, la recherche d’une couverture assurantielle adéquate relève d’un vrai parcours de combattant sans le recours aux services d’un comparateur assurance auto. Et ce n’est pas faute de le croire puisqu’il est jusqu’ici difficile de répartir la part de responsabilité de chacun en cas d’incident, alors que les modèles équipés de ces dispositifs n’en sont pas à l’abri. Dans ce sens, l’on pourrait d’ailleurs prendre en compte le cas de Tesla qui vient d’ajouter un autre accident à son actif en faisant allusion à celui qui est survenu à la date du 17 avril dernier au Texas après celui de juin 2020 à Taïwan. La conduite autonome n’est pas à l’abri des accidents Tout comme les modèles de voitures, les véhicules équipés de la conduite autonome ne sont pas à l’abri des accidents. Le géant américain Tesla en récemment fait l’amère expérience si l’on croit le Wall Street Journal et la chaîne de télévision KPRC2 qui, à travers leurs publications, ont fait état d’un accident mortel survenu sur une route texane au 17 avril dernier. Ce, en précisant dans les détails que cette automobile fonçait à vive allure pour s’écraser dans un arbre causant la mort à deux individus. Ce qui revient d’ailleurs à dire qu’en moins d’un an, il s’agit là du second incident impliquant cette nouvelle technologie pour la marque puisqu’en juin 2020, une autre Tesla s’est encastrée dans un camion de livraison retournée sur une autoroute à Taïwan. Conduite autonome oui, mais pas tout à fait Comme son nom l’indique, la conduite autonome permet à l’automobiliste de déléguer le rôle du chauffeur à cette technologie en mesure de prendre le relai en cas de besoin. Du moins, en théorie puisqu’en pratique, l’on pourrait dire que ce n’est pas tout à fait la même chose si ce n’est que de prendre en exemple le cas de Tesla précisant sur son site officiel que : Les systèmes d’assistance à la conduite ne rendent pas le véhicule totalement autonome ; La supervision active d’un conducteur reste nécessaire. Ainsi, pour en revenir aux deux accidents susmentionnés, l’on constate que la supervision active du conducteur a l’air de faire défaut auprès des utilisateurs. L’incident de Taïwan peut en illustrer les faits puisque l’homme au volant de la Tesla Model 3 a avoué qu’il comptait sur le système d’Autopilotage pour freiner en cas d’obstacle, alors qu’il avait bloqué le pilote automatique à 110 km/h. Une erreur fatale. Quant à celui de Texas, la police du comté de Harris a indiqué que : Les premiers éléments de l’enquête, qui n’est pas encore terminée, montrent qu’il n’y avait personne au volant du véhicule. Ainsi, ces éléments démontrent que les conducteurs ont tendance à accorder trop de confiance au système sans prendre compte de ses capacités réelles en notant d’ailleurs que les vidéos montrant des individus endormis ou sans les mains au volant ne sont pas rares, alors qu’ils évoluent sur une trajectoire considérable.