Selon les éléments du Comité des constructeurs français d’automobiles, la part du diesel dans les ventes en mai 2021 recule. Dans le même ordre d’idée, le marché dans son ensemble affiche une tendance semblable. Comparé à 2019, il a en effet baissé à hauteur de plus de 27 %. Toutefois, une amélioration a été constatée par rapport à 2020. D’après le Comité des constructeurs français d’automobiles, les voitures hybrides ou électriques poursuivent leur percée en mai 2021. Les modèles entièrement à batteries se maintiennent dans leur pénétration avec 11 562 exemplaires distribués et 8 % de part de marché. Quant aux hybrides, rechargeables ou non, ils enregistrent 36 221 mises à la route. Ce qui leur permet d’accaparer 26 % des transactions dans le neuf. De son côté, la motorisation diesel s’octroie 22 % des ventes. Un chiffre qui s’infléchit de 7 et 14 points comparé respectivement à 2020 et 2019. Dans un autre registre, le groupe Stellantis a écoulé 39,84 % de voitures en moins qu’en mai 2019. Les consommateurs se ruent vers la seconde main Fruit de la fusion entre FCA et PSA, il a en effet affiché environ 44 000 immatriculations dans le neuf. Ce qui représente cependant une évolution de +42,3 % si on se réfère à 2020. Pour le groupe Renault, ses ventes ont régressé de 27,78 % par comparaison avec l’année d’avant Covid. Avec 36 000 mises à la route, le bilan se révèle toutefois 45,57 % mieux qu’en mai 2020. À noter que la firme comprend aussi les enseignes Alpine et Dacia. Sur le marché français en général, les transactions ont progressé de 46,45 % comparé à mai 2020, indique le CCFA. Entre janvier et mai 2021, une croissance de 50,06 % a été relevée par rapport à la même période de l’année dernière. Un intervalle pendant lequel la filière, comme d’autres à l’instar de celle des assurances auto, a fait face au premier confinement. Sur son site Web, le CCFA regrette : Le marché est encore convalescent et les particuliers hésitent encore à reprendre leurs achats de véhicules neufs, leur préférant les occasions. Les ventes peinent à redécoller Sur ce dernier point, le segment de la seconde main pourrait franchir la barre des six millions d’achats d’ici décembre 2021. Entre janvier et avril 2021, déjà plus de 2 millions de véhicules de ce type ont été écoulés dans l’Hexagone. Soit une augmentation de 8,7 % par comparaison avec 2019. Selon les experts, ce phénomène s’explique principalement par le tarif de plus en plus élevé des modèles sortis d’usine. Ils sont davantage équipés en technologies et en appareils de dépollution. Ces derniers sont essentiels pour se conformer aux exigences de plus en plus rigoureuses. Pour revenir aux voitures neuves, le CCFA dénombre seulement 141 041 exemplaires mis à la route en mai dernier. Soit 27,28 % de moins que le niveau affiché avant la crise sanitaire. Entre janvier et mai 2021, celui des ventes s’établissait à 22,69 % plus bas qu’en 2019 avec 723 258 unités concernées.