Rouler à gauche et les mains autre part que sur le volant, c’est désormais possible pour certains automobilistes européens. Du moins, pour les anglais étant donné que parmi les nations de l’Europe, l’Angleterre est la première à autoriser l’utilisation de la conduite autonome à grande échelle. Ce, dès cette année et sous certaines conditions. En Angleterre, l’on s’accorde à dire que les recours aux services d’un site comparateur assurance auto auraient tendance à s’amplifier. Non pas sans raisons puisque les automobilistes auraient besoin de souscrire à un contrat qui serait capable de répondre au mieux à leurs attentes face à l’utilisation de la conduite autonome. En effet, trouver la couverture assurantielle adéquate à cette technologie est désormais une priorité pour les anglais étant donné que le gouvernement britannique a décidé d’en autoriser l’usage à grande échelle d’ici à la fin de l’année. Du moins, sous certaines conditions et uniquement sur les voies rapides et autoroutes pour une première phase de test. Le feu vert pour la conduite autonome Voilà des années que l’utilisation de la conduite autonome est limitée à la phase expérimentale auprès de nombreux pays européens sans pour autant passer à l’étape de l’usage à grande échelle. Mais cette époque est désormais révolue depuis que l’Angleterre a décidé de changer la donne en devenant la première nation de l’Europe à entrer dans cette phase. En effet, après des échanges avec les compagnies d’assurances et les constructeurs, le gouvernement britannique, à travers le ministère des Transports, est finalement parvenu à mettre sur pied un plan qui devrait permettre aux véhicules équipés du « système automatisé de maintien de voie » d’emprunter les voies rapides et les autoroutes du Royaume-Uni d’ici à la fin de l’année. Et puisqu’il s’agit essentiellement de la technologie autonome de niveau 3, les conducteurs seraient heureux d’apprendre que la liberté sera au rendez-vous étant donné qu’ils ne seront pas dans l’obligation de garder les mains sur le volant ou de jouer le rôle d’assistant. Tout cela, à condition de respecter certaines conditions : Ne pas dépasser la barre des 60 km/h ; Rester sur la même voie ; Éviter le dépassement ; Circuler sur les voies rapides ou autoroutes peu denses, avec des marquages au sol bien visibles et peu ou pas de virages. Des avantages à la clé Selon le gouvernement britannique, le choix d’intégrer la conduite autonome de niveau 3 dans le système est porté par différentes raisons qui peuvent s’expliquer en un mot, avantages. Dans ce sens, l’exécutif n’a d’ailleurs pas hésité à vanter les mérites de cette technologie dans ses capacités à réduire les risques d’incidents routiers. Soit, 47 000 accidents graves et 3900 morts en moins d’ici à 2030 selon Mike Hawes, directeur de la Société des constructeurs et négociants d’automobiles (SMMT) qui a d’ailleurs tenu à souligner que : Les erreurs humaines participent à plus de 85 % des accidents de la route. Mike Hawes S’ajoutant à cela, le ministère des Transports a également fait savoir que cette décision permettra un bond économique non négligeable à travers : Les 38 000 emplois créés dans ce secteur sur le long terme ; Une industrie automobile réconfortée et en mesure de générer 42 milliards de livres sterling d’ici 2035.