Après avoir mis en place une nouvelle stratégie en 2020, Renault commence à se redresser. De janvier à juin 2021, le constructeur a réussi à distribuer 1,42 million de voitures. Soit une hausse de 18,7 % comparé à l’an dernier. De manière globale, la société a totalisé 368 millions d’euros de bénéfices sur le premier semestre. Bien que la conjoncture demeure délicate, Luca de Meo estime que Renault a établi ses bases. Un constat fait d’après les résultats du groupe au cours des six premiers mois de l’année. Ceux-ci indiquent le début du rebond de l’entreprise, se félicite son patron. Et de poursuivre que cette reprise devrait s’accentuer avec la sortie des nouvelles voitures en cours de conception. Sur l’ensemble de l’exercice 2021, le Losange espère atteindre un taux de marge d’exploitation équivalent à celui de l’intervalle entre janvier-juin. Le tout en dépit d’un contexte difficile, marqué par la crise des puces électroniques et la flambée des matériaux de fabrication. D’importants profits engrangés au premier semestre 2021 Renault a enregistré un bilan d’exploitation de 2,8 % sur le premier trimestre 2021. Soit un gain de 9,3 points comparativement à la même période de 2020. Les bénéfices se chiffrent à 368 millions d’euros, après les énormes déficits de l’an dernier : 8 milliards d’euros dans l’ensemble ; 7,4 milliards d’euros sur la première partie. Ce redressement découle en partie du plan d’économies introduit en 2020, sur lequel la firme affiche une avance. Elle a déjà réussi à diminuer ses coûts fixes de 1,8 milliard d’euros. Soit à 200 millions d’euros de l’objectif fixé pour l’année prochaine. Cependant, cette performance financière résulte également de l’affaiblissement de la pandémie de Covid-19. Entre janvier et juin 2021, le groupe a écoulé 1,42 million de voitures. Comparativement à l’année 2020, fortement plombée par la crise sanitaire, cela traduit une évolution de +18,7 %. Une progression qui vaut également pour les recours à une simulation assurance auto Renault. Une stratégie basée sur la rentabilité De son côté, le chiffre d’affaires est monté à 23,4 milliards d’euros (+26,8 %). Néanmoins, les niveaux atteints en 2019 restent encore largement supérieurs. Quant à la période d’avant le début de la pandémie, les données montrent des retraits de : 16,7 % pour la somme totale des transactions conclues ; 24,2 % pour le nombre de véhicules vendus. Cependant, le DG du Losange n’ambitionne plus de faire la course aux volumes. La Renaulution, son nouveau plan stratégique, est orientée vers la rentabilité. Et les premiers résultats de cette politique peuvent être relevés à partir des bilans de la première partie de 2021, avance-t-il. Dès lors, le point clé se situe sur un effet « mix produit » de +2,9 points. En d’autres termes, le constructeur a écoulé davantage de voitures imposantes, plus onéreuses. Cette prouesse provient surtout du lancement couronné de succès de l’Arkana. Luca de Meo a également mis en avant une importante augmentation des prix nets, à 8,7 % entre janvier et juin 2021. Par ailleurs, les ventes de Renault ont progressé sur le segment des particuliers, celui qui se révèle le plus fructueux.