Renault a commandé une enquête auprès d’Ipsos. L’étude a porté sur les perspectives de développement des voitures électriques et hybrides en Europe. 5 000 personnes y ont participé (1 000 Français, 1 000 Allemands, 1 000 Britanniques, 1 000 Espagnols et 1 000 Italiens). Les résultats montrent que les véhicules électrifiés séduisent moins dans l’Hexagone et outre-Rhin. Le marché de l’assurance auto pour voitures électrifiées est voué à se développer sur le Vieux Continent, en considérant les réponses des sondés dans l’enquête Ipsos pour Renault. En effet, environ 40 % des Européens prévoient de basculer vers l’automobile électrique à court terme (prochain changement de véhicule). La conviction est particulière forte chez les Espagnols et les Italiens, avec une part respective de 48 % et 50 %. De leur côté, les Allemands (25 %) et les Français (30 %) se montrent plutôt dubitatifs. En envisageant le passage à l’électrique sur le long terme, les pourcentages augmentent de 15 % pour le panel, à l’exception des Britanniques (+27 %). Un choix qui se porte davantage sur les hybrides à court terme 80 % des Européens souhaitent le développement massif des électriques et des hybrides au cours de la prochaine décennie. Avec une part de 91 %, les Espagnols sont les plus demandeurs en la matière. Ils sont suivis par les Italiens (88 %). Les Britanniques (84 %) arrivent en troisième place. Les parts des Français et des Allemands, elles, s’élèvent respectivement à 70 % et à 65 %. Important54 % des répondants jugent trop lente la transition vers la mobilité électrifiée. Encore une fois, les Français se distinguent sur ce sujet en affichant le score le moins élevé (48 %). Ils sont par ailleurs 20 % à penser que le rythme est trop rapide, tandis que 35 % d’entre eux estiment qu’il est adapté. À court terme, les Européens semblent plus disposés à adopter une voiture hybride. Ils sont en moyenne 47 % à envisager d’utiliser cette motorisation. Pour le long terme, les chiffres sont pratiquement les mêmes que ceux relatifs aux électriques. Seul le Royaume-Uni fait figure d’exception, ses habitants étant davantage favorables aux modèles zéro émission. Globalement, plus de 50 % des partisans de la motorisation hybride ignorent s’ils vont choisir un modèle rechargeable. Les Allemands sont les plus indécis en la matière (70 %). Les Italiens et les Français, eux, se prononcent davantage en faveur des PHEV. Pour leur part, les Britanniques et les Espagnols plébiscitent les hybrides simples. Freins et motivations à l’acquisition d’une voiture électrifiée Les principaux obstacles au passage à une voiture électrifiée évoqués par les sondés sont les mêmes. Il s’agit du manque d’autonomie, de l’insuffisance de bornes de recharges publiques et du coût total à l’usage élevé. Ces freins font ressortir trois attentes à l’égard des constructeurs, à savoir : L’amélioration de l’autonomie de leurs modèles ; La réduction du temps nécessaire à la recharge ; La production de voitures électrifiées affichant des prix abordables. ImportantConcernant les raisons qui incitent les Européens à acquérir une voiture électrique ou hybride, la réduction de la pollution ou des gaz à effet de serre est la première citée par les sondés (44 %). Cette motivation passe devant le souhait de faire baisser les dépenses de carburant, évoqué par 43 % des participants. Les considérations environnementales les plus élevées se retrouvent en Espagne et en Italie. En France, l’achat d’une voiture plus verte est surtout encouragé par les économies qu’il est possible de réaliser sur le budget carburant. En Allemagne et au Royaume-Uni, les sondés sont plutôt motivés par le prix d’achat moins cher de ce type de véhicule. Dans ces cinq pays, les sondés estiment que la généralisation des voitures électriques et hybrides devra procurer trois avantages à l’usage. Tout d’abord, ils espèrent disposer d’un véhicule silencieux. Ils souhaitent ensuite pouvoir stationner dans certains parkings sans débourser aucuns frais. Enfin, ils s’attendent à avoir la possibilité de recharger leur véhicule sur leur lieu de travail.