Hier, l'Association australienne de l'automobile (AAA) a affirmé dans une étude, que les véhicules Volkswagen rappelés et modifiés ne passent toujours pas les tests antipollution. Une affirmation aussitôt démentie par le constructeur allemand qui a expliqué que l'agence fédérale de l'automobile KBA a approuvé la mise à jour de son nouveau logiciel. Des niveaux d'émissions nocives bien supérieurs aux normes en Australie On se rappelle tous du scandale du dieselgate, fin 2015, où Volkswagen avait utilisé des logiciels truqueurs sur près de 11 millions de véhicules diesel. L'ensemble de ces véhicules qui dépassaient 40 fois la norme, ont été rappelés afin d'être à nouveau testés en laboratoire. " L'analyse des émissions (...) montre que les véhicules Volkswagen affectés utilisent 14% de plus de diesel après le rappel, et ont des niveaux d'émissions nocives plus de 400% supérieurs à ce qui est observé lors de tests en laboratoires ", a indiqué l'association dans un communiqué. L'AAA est donc catégorique et insiste sur le fait que les véhicules rappelés et modifiés ne respectent toujours pas les normes en conditions réelles. Ces normes sont importantes pour le passage du contrôle technique car nécessaire pour souscrire à une assurance auto. Volkswagen nie en bloc D'après le constructeur allemand, l'agence fédérale de l'automobile KBA, en charge du contrôle des émissions des véhicules, a approuvé la mise à jour du nouveau logiciel. Volkswagen affirme que ces voitures rappelées " continuaient de satisfaire aux standards européens et australiens en termes d'émissions ". L'AAA insiste sur le fait qu'il est nécessaire d'effectuer ces tests en conditions réelles plutôt qu'en laboratoire. Car, en effet, les émissions en laboratoire sont bien plus faibles que sur une route classique.