Depuis l’année dernière, la tendance est au changement pour ce qui est du choix des Français concernant l’achat de voitures neuves. Ils y ont en effet trouvé un moyen pour échapper au malus écologique en choisissant les modèles qui ne sont pas cadrés par le système et qui émettent davantage de gaz carbonique. La nature prévoyante des Français se reflète jusque dans leur choix de voitures neuves à l’achat. Si en 2017, ils n’hésitaient pas à opter pour les gros modèles de plus de 26 000 euros, ils étaient bien nombreux à en choisir de plus petits et de près de 600 euros moins chers en 2018 afin d’échapper essentiellement au malus écologique. À travers ce choix, les ménages ont rajouté une stratégie supplémentaire à leurs différents systèmes pour diminuer au mieux les dépenses liées à l’usage de ce moyen de déplacement quitte à consommer un peu plus de carburant et à émettre davantage de gaz à effet de serre. Une nouvelle stratégie pour limiter les dépenses Après le logement qui occupe 26,6% des revenus, l’automobile se tient au deuxième rang des postes de dépenses des ménages avec une part élevée à 13,6% si l’on croit les résultats d’une enquête initiée par AramisAuto. D’où l’importance pour ces derniers d’user tous les moyens nécessaires pour limiter les frais liés à ce moyen de déplacement. Ainsi, beaucoup misent sur la souscription à une assurance auto pas cher pour y arriver si un Français sur dix sacrifie d’autres besoins afin de maintenir en excellent état leur véhicule. Pour certains, la meilleure option est tout simplement de choisir un modèle plus petit et moins onéreux à l’achat. Ce dernier choix est d’autant plus avantageux pour échapper au malus écologique devenu de plus en plus exigeant dont le montant peut aller de 35 euros à 10 500 euros. Dans ce sens, une étude récente a permis de constater qu’en 2018, la tendance est désormais pour ces petits modèles dont le prix moyen avoisine les 26 035 euros. Soit, 682 euros de moins qu’en 2017 qui affichait un montant record de 26 717 euros. Aux auteurs de cette enquête d’ajouter : La prime à la conversion a provoqué un engouement pour les petits modèles. La part des modèles de plus de 25 000 € a ainsi chuté en un an de 49 à 44 %. Pas de malus écologique, mais davantage de CO2 Il va sans dire que pour ne pas avoir à payer de malus auto, de plus en plus de Français optent désormais pour les petites voitures équipées d’une motorisation à essence pour permettre à ces dernières de dominer à hauteur de 60% le marché du neuf en 2018. Toutefois, ce choix n’est pas sans conséquence en matière de consommation puisque contrairement aux modèles plus chers et plus grands, elles dépensent 0,1 litre supplémentaire au 100 kilomètres. Mais ce qu’il faut souligner c’est qu’elles émettent davantage de gaz à effet de serre en affichant 2 grammes de dioxyde de carbone de plus qu’en 2017 avec un rapport élevé à 113 g/km contre 111 g/km. ImportantÀ noter cependant que l’objectif principal du malus écologique est d’encourager l’achat d’automobiles moins polluantes même si cette nouvelle tendance des Français est loin de dépasser le seuil prévu par la loi qui est de 117 g/km.