Audi décide de lever le voile sur les rumeurs, et avoue avoir truqué ses boîtes de vitesses. Les scandales ne cessent de s'abattre sur le constructeur Volkswagen. Après les scandales liés aux moteurs Diesel, c'est maintenant un autre souci qui fait surface : celui des boîtes de vitesses automatique. Dans une récente annonce faite par le groupe, cette dernière reconnaît avoir bidulé les boîtes de vitesses automatiques chez certaines de ses voitures par le biais d'un logiciel spécial. Ceci afin d'afficher de résultats positifs lors des tests antipollution (important lors du contrôle technique et l'acquisition d'une assurance auto). Volkswagen avoue les faits C'est dans la presse allemande qu'émerge pour la première fois le scandale. Ce média a en effet publié un article, qui cite un document confidentiel du groupe, et mentionnant que " les programmes de changement de vitesses automatiques peuvent entraîner des résultats incorrects ". Ainsi, il a été remarqué que certaines voitures de la marque Audi pouvaient changer de vitesse plus rapidement lorsqu'elles étaient soumises à des tests. Pour ce scandale lié aux véhicules Audi, c'est la maison mère qui est passée aux aveux et a reconnu les faits. En effet, elle a enfin dissipé le doute qui planait au-dessus de la marque allemande depuis quelques jours concernant le fait d'avoir trafiqué les boîtes de vitesses automatiques. Le groupe affirme avoir usé de méthode frauduleuse afin de faire baisser le taux d'émission de gaz polluants lors des tests. Cette tricherie se fait par le biais d'un logiciel spécialisé. Des impacts non négligeables sur le régime de bonus malus européen Suite à cette révélation, un autre quotidien allemand a publié les résultats d'un test sur une voiture de la marque. Ainsi, selon " Bild ", la voiture soumise au test minimise sa consommation en carburant. Pour cela, il suffit qu'elle détecte que son volant ne tourne pas à plus de 15 degrés, un signe qui montre que le véhicule passe un test d'homologation. Ce scandale toucherait les modèles dotés de moteurs V6 à essence ou diesel. Cet aveu ne va cependant pas arranger les affaires du groupe. En effet, ce dernier a déjà été confronté à une affaire similaire, sur le trucage de moteur diesel. Par ailleurs, pour cette fois, vu que le dossier se déroule aux États-Unis le réseau risque d'être trainé en justice, voire impacté largement sur le système européen de bonus-malus écologique.