En concentrant ses enquêtes sur le secteur assurantiel français, le baromètre des décideurs de l’assurance est parvenu à conclure que les assureurs abordent avec lucidité les changements bouleversant le système ces dernières années. La preuve que ces derniers n’ont pas encore dit leur dernier mot, malgré les nombreux obstacles auxquels ils se doivent de faire face. Dans le cadre de sa 16ème édition du baromètre des décideurs de l’assurance 2020, Eurogroupe Consulting s’est approché d’un panel de plus de 25 sociétés du secteur composées de compagnies, de courtiers, d’assureurs mutualistes, d’IP et de mutuelles 45. Son objectif, faire le point avec ces professionnels du domaine et en faire l’état des lieux. Il en ressort que les principaux acteurs concernés sont loin de baisser les bras face aux nombreux obstacles lestant le développement de leurs activités, ne serait-ce que d’énumérer l’entrée en force des Gafa, la course à la digitalisation ou encore les différentes réformes étatiques. Tout indique même que ces derniers ont fait de ces difficultés, un levier pour améliorer leur modèle économique en notant qu’ils éprouvent quand même beaucoup de peines à surmonter certains problèmes. Le secteur s’adapte aux changements À travers cette 16ème édition du baromètre des décideurs de l’assurance, Eurogroupe Consulting a démontré que le secteur assurantiel français est en mesure de s’adapter aux changements. Procédant comme un comparateur assurance auto ou autres types de couvertures, l’agence est même parvenue à démontrer que les assureurs ont su aborder avec discernement les bouleversements liés à chaque segment. En assurance vie par exemple, pour limiter les impacts des taux négatifs, ces derniers préfèrent concentrer leurs efforts sur la collecte des unités de compte (UC). Concernant au domaine de l’automobile et de l’habitation, d’éventuelles augmentations des primes sont à prévoir, mais à moindre mesure par rapport à la saison précédente dans le but de compenser la baisse des produits financiers.Certains défis sont plus difficiles à relever À travers ces différentes mesures, tout indique que les assureurs font de leur mieux pour garantir leur notoriété sur le marché en misant principalement sur leur performance commerciale à travers l’usage de nouvelles technologies et le développement de dispositifs multicanaux. Dans ce sens, tout indique cependant que certains défis sont plus difficiles à relever, ne serait-ce que de tenir en compte le fait que les acteurs concernés éprouvent certaines peines à harmoniser leurs réseaux physiques et numériques. Un domaine qui détient pourtant un rôle majeur dans l’amélioration du parcours client en garantissant la fluidité et l’efficacité. Mais le problème majeur réside essentiellement dans une autre catégorie si l’on croit un analyste qui s’est exprimé en ces termes : « Les capacités d’assurance sur les cyberrisques étaient encore très limitées en comparaison avec les risques réellement encourus par les grandes entreprises ». Ainsi, les cyberrisques passent en tête de liste des difficultés avant les écueils financiers, juridiques ou législatives. Tout cela, parce que contrairement aux autres opérateurs, les assureurs se présentent à la fois comme : Entreprise collectant et gérant des données sensibles ; Fournisseur de produits d’assurance.