Le 25 janvier dernier, le New York Times a révélé que le Groupe européen de recherche sur l'environnement (EUGT) a effectué des tests sur des singes. Des expériences financées par Volkswagen, Daimler et BMW ayant pour but de démontrer la non toxicité des gaz d'échappement. Après la fameux " Dieselgate ", vient donc s'ajouter un nouveau scandale pour l'automobile allemand : le " Monkeygate ". Les faits Selon le New York Times, en 2014, l'EUGT a enfermé 10 macaques dans une pièces afin de leur faire respirer des gaz d'échappement pendant 4 heures. Cette expérience avait pour but de mesurer les effets des oxydes d'azotes et du dioxyde d'azote émises par une Beetle : la nouvelle coccinelle de Volkwagen. Cet organisme qui a réalisé l'expérience a été financé par Volkswagen, Daimler et BMW entre 2007 et 2017. Ce scandale s'est intensifié le 29 janvier, lorsque des médias allemands ont révélé que des expériences similaires avaient été réalisées auprès d'êtres humains entre 2012 et 2015. Un scandale de plus après le " Dieselgate " Avec ce nouveau scandale, la confiance auprès des grands groupes automobiles allemands ne va pas s'améliorer. En 2015, déjà, Volkswagen avait été contrait de reconnaître le trucage de millions de véhicules afin de minorer les rejets de ses gaz d'échappement durant les tests d'homologation (qui permet également d'ajuster le tarif d'une assurance auto). Depuis cette nouvelle révélation, le malaise est palpable auprès des 3 groupes automobiles impliqués dans cette affaire. Daimler a présenté ses excuses et pris ses distances, tout en ajoutant n'avoir jamais commandé une telle étude. BMW quant à lui, nie en bloc. Pour Volkswagen, la gêne est encore plus présente. En effet, le responsable des relations publiques et des relations avec les autorités du groupe, a avoué avoir été informé de ces expériences. Il a tout de même présenté ses excuses, tout en précisant que les êtres humains qui avaient été exposés aux gaz d'échappement, l'ont été à des " " niveaux bien plus faibles que ceux constatés sur de nombreux lieux de travail ". On peut maintenant se demander si ce nouveau scandale aura autant voire plus de répercussions en Europe que le " Dieselgate " de 2015. Affaire à suivre...