De nouvelles mesures concernant le contrôle technique vont être prises, suite à la directive européenne de mai 2014, qui vise à renforcer la sécurité routière et diminuer l'impact polluant lié au mauvais entretien des voitures. Actuellement, le contrôle technique s'effectue tous les deux ans et il peut donner lieu à deux résultats : favorable : le conducteur est autorisé à repartir, même si le véhicule présente quelques défaillances mineures, défavorable pour défaillance majeure : le véhicule nécessite des réparations car il présente des problèmes l'empêchant de continuer à circuler. Celles-ci doivent être réalisées dans un délai de deux mois et un centre de contrôle technique doit les valider. La directive européenne vient renforcer certaines modalités de contrôle, qui seront effectives à partir du 20 mai 2018. Les conducteurs verront alors les prix augmenter et la durée de contrôle s'allonger. Un nouveau niveau de défaillance Aujourd'hui, les points de contrôle se portent au nombre de 123 et avec les nouvelles dispositions, il y en aura 132 à vérifier. C'est pourquoi on assiste à la création d'une nouvelle catégorie de défaillance. Désormais, il y aura : 139 défaillances mineures : ce sont simplement de légères réparations et un meilleur entretien à apporter au véhicule, ce qui ne nécessitera pas de contre-visite, 340 défaillances majeures : ici, le véhicule présente des défauts qui peuvent représenter un danger. Le véhicule est quand même autorisé à rouler mais il doit faire l'objet de réparations dans un délais maximum de deux mois. Une contre-visite est obligatoire, 127 défaillances critiques : elles représentent un nouveau niveau de défaillance. Le véhicule présente un danger qui nécessite son immobilisation directement. L'interdiction de rouler commence le jour du contrôle, à minuit, et la voiture doit subir des réparations dans un délai de deux mois. Ce niveau de défaillance nécessite également une contre-visite. Le contrôle sera plus long et plus cher Le nombre de points à vérifier augmentera et la façon d'examiner les véhicules prendra plus de temps aux centres de contrôle. En effet, le degré de gravité des défauts sera évalué plus difficilement et cela entraînera automatiquement un temps plus long pour se faire (environ 15 minutes de plus). De ce fait, les prix vont suivre le même chemin, en augmentant de 15 à 20 %. La contre-visite sera également payante et se portera aux alentours de 20/30 ?. L'intérêt de bien entretenir son véhicule existe donc et en se faisant régulièrement, il ne devrait pas être nécessaire de se confronter à ce type de problèmes. Rappellons que le contrôle technique est obligatoire au même titre que de posséder une assurance auto.