De nouveaux cas d’accidents sont enregistrés, régulièrement, en France. Visiblement, cette situation n’a pas été prise à la légère par le délégué interministériel à la sécurité routière (DISR). Ce dernier a invoqué un grand nombre de facteurs qui favorisent la survenance de ce genre d’incident. Dans ce cadre, il est clair que les conducteurs ont beaucoup à changer par rapport à leurs habitudes. La somnolence est un sujet maintes fois abordé quand il s’agit de cas fortuits rencontrés sur la route. À force de maintenir un rythme effréné, l’automobiliste risque de succomber à une petite somme qui n’est, pourtant, pas la bienvenue dans ce contexte. Le comble est qu’une grande majorité des chauffeurs n’est pas encline à passer le relais même si le besoin se fait ressentir. Au minimum, ils doivent s’offrir une pause de temps à autre afin de réduire les risques. C’est du moins l’avis du DISR actuel. Dans tous les cas, des changements doivent s’opérer vis-à-vis de l’état de conduite de tout un chacun. D’autant plus que les situations comme l’affluence des voitures aggravent les choses. Adopter un rythme moins accéléré La dernière semaine du mois de juillet a été marquée par un nombre d’accidents très élevé. En effet, plusieurs cas désolants ont été enregistrés sur les principaux grands axes. Selon Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière, la principale cause concerne notamment l’excès de vitesse. Heureusement, le radar-tourelle porte ses fruits. Toujours est-il que son impact ne dure, encore, que quelques mois puisque sa mise en œuvre n’a été entamée qu’au début de l’année. Certes, ces outils sont favorables au bon déroulement de la circulation, mais ils n’enlèvent en rien l’importance d’un comparateur assurance auto afin de s’équiper des meilleures préventions. Les passagers doivent se relayer La fatigue au cours d’un voyage est inévitable. D’ailleurs, Emmanuel Barbe s’est chargé de mettre les choses au clair au cours de son passage à la plateforme Europe 1 : Le plus gros risque, c'est de partir en étant fatigué avec une dette de sommeil, et donc d'avoir des accidents liés à la somnolence et à la fatigue. Emmanuel Barbe Après cet état de semi-conscience, la nécessité de se reposer est également mise sur le tapis. Dans un premier temps, il est tout à fait possible de s’arrêter pendant quelques minutes si aucune personne n’est en mesure de remplacer le conducteur. Mais à part cela, le personnage susmentionné a évoqué le fait que très peu de femmes conduisent au cours d’un trajet de longue durée. Ce qui n’est pas très judicieux puisque, parallèlement, 82% des personnes se trouvant au volant pendant l’accident sont des hommes. C’est, justement, pour obvier à cette situation qu’il avance une proposition dont l’efficacité semble être plausible : Les femmes doivent revendiquer le fait que quand elles conduisent, on est plus en sécurité que quand ce sont des hommes au volant.