Bien que la souscription d’une assurance emprunteur ne soit pas obligatoire, la plupart des établissements de crédit l’exigent pour couvrir les risques de non-remboursement d’un prêt immobilier. Cependant, grâce aux différents lois et amendements qui la régissent (loi Lagarde, loi Bourquin, loi Lemoine…), il est possible de réduire significativement le coût de cette assurance. En négociant correctement, l’emprunteur peut économiser des milliers d’euros. L’assurance emprunteur : une protection indispensable Bien qu’elle ne soit pas obligatoire, l’assurance de prêt est essentielle pour obtenir un financement immobilier. Elle permet aux banques de se protéger en cas d’imprévus qui pourraient empêcher l’emprunteur d’honorer correctement ses mensualités. En outre, en cas de décès de l’emprunteur avant l’échéance du crédit, l’assurance prend le relais du remboursement du capital restant dû, libérant ainsi les héritiers de cette responsabilité. Le coût de l’assurance emprunteur L’assurance emprunteur est souvent négligée lors de la demande de prêt. Pourtant, elle représente le deuxième coût le plus important après les intérêts. Son coût dépend de plusieurs facteurs, notamment l’âge et l’état de santé du souscripteur. Important Depuis la loi Lagarde de 2010, les emprunteurs ont la possibilité de choisir librement leur assurance, ce qui leur permet de faire des économies substantielles. Pour cela, il leur suffit de renégocier leur contrat. Selon le Baromètre des économies sur l’assurance emprunteur, l’économie ainsi réalisée s’élève en moyenne à 17 315 euros sur toute la durée du prêt. La loi Lemoine, une autre avancée considérable Le monopole des banques sur l’assurance emprunteur est difficile à briser, malgré les différents lois et amendements qui se sont succédé et qui visent à préserver les intérêts de l’emprunteur. Mais la dernière loi en date, à savoir la loi Lemoine, semble donner très rapidement des résultats probants. Important Pour rappel, elle autorise les emprunteurs à résilier leur contrat d’assurance à tout moment, sans frais ni justificatifs. Depuis son entrée en vigueur, le nombre de renégociations de l’assurance emprunteur a quasiment doublé, passant de 876 dossiers en moyenne à 1 600 dossiers depuis septembre 2022 (la loi ayant été officiellement adoptée fin février 2022). À retenir Représentant un coût conséquent, l’assurance emprunteur constitue également une opportunité de réduire le coût du prêt de manière significative. La renégociation de l’assurance de prêt permet d’économiser jusqu’à 17 315 euros en moyenne. La loi Lemoine a multiplié par deux le nombre de renégociations de contrat d’assurance.