Depuis quelques temps, les taux de crédits immobiliers touchent le plancher. Cette situation risque-t-elle de changer ou d’être favorable aux emprunteurs ? Depuis le taux négatif imposé par la BCE, les banques ont atteint le seuil maximal de réduction des taux d’emprunts. Ces derniers ne peuvent plus diminuer tout ce qui leur reste c’est de prévenir les risques de défauts de paiement et amortir les frais de fonctionnement en vue de bénéficier d’une marge réduite. Une rentrée optimiste Selon un professionnel en crédit immobilier, cette rentrée est prometteuse. En effet, les conditions de crédit ne risquent pas une éventuelle modification avec des taux les plus bas de 1.39% s’établissant sur 25 ans jusqu’à 0.78% sur 10 ans. Selon le courtier, la remontée des indicateurs est à prévoir. D’après la Fed, ces derniers seront relevés après les présidentielles. Par contre, l’impact de ce changement sur les taux des prêts immobiliers européens est à envisager pour le début de 2017. D’après un professionnel en prêt immobilier, les clients n’auront pas à s’inquiéter d’une remontée subite des taux. La banque centrale européenne n’a effectivement pas l’intention de réviser les siens. Les meilleurs taux pour le bon profil Lors d’une souscription à un prêt immobilier, l’emprunteur se doit de constituer un dossier bien préparé, sous oublier de mentionner l’assurance emprunteur qu’il a choisi. En effet, les établissements bancaires réservent les meilleurs taux assurance prêt immobilier aux profils considérés comme rentables. Un écart non négligeable a en effet été relevé par un expert en prêt immobilier. Selon le courtier, entre les crédits à durée courte, il existe un écart de 0.30% tandis que pour les durées longues, on constate une différence de 0.60%. Avec un taux de dépôt négatif proposé par la BCE, ces derniers sont contraints d’accorder un prêt à tous les clients qu’ils jugent de solvables. Vers de nouvelles stratégies Le début de l’année 2015 a répertorié un grand nombre de montages de dossiers, bien que cette situation a légèrement connu une baisse pour le second semestre. A l’inverse, 2016 a commencé calmement avant de prendre de la vitesse progressivement. Durant les mois de juillet et aout, un établissement a enregistré respectivement +20% et +30% de constitution de dossiers par rapport à 2015. Dans cette optique, le cout d’un crédit dépend majoritairement de l’assurance emprunteur. Dans ce cas, opter pour une délégation d’assurance est un moyen de réduire de 0.1% à 0.3% le cout.