Tout crédit immobilier doit être couvert par une assurance adaptée pour que la banque accepte de débloquer les fonds. La banque propose souvent son contrat maison, mais il est souvent plus judicieux de s’adresser à une société spécialisée. Voici les points essentiels à prendre en considération lors du choix de la meilleure couverture. Assurance de la banque ou assurance déléguée ? Grâce à la loi Lagarde de 2010, l’emprunteur est libre de souscrire son assurance emprunteur hors de la banque, quel que soit sa situation personnelle et professionnelle, son âge ou son état de santé. La banque ne peut plus imposer son contrat de groupe, peu adapté à certains profils, notamment les personnes jeunes et bien portantes. La loi Hamon de 2014 renforce cette réglementation en autorisant le changement d’assurance au cours de la première année consécutive à la signature du contrat de prêt. De nouveaux changements pourraient intervenir sur le marché de l’assurance emprunteur. En effet, la loi Sapin 2 intègre une clause permettant sa résiliation et sa substitution à chaque échéance annuelle. La mesure a été votée en septembre par les parlementaires. Critères de choix d’une assurance emprunteur L’avantage de s’adresser à un assureur spécialisé réside dans les économies potentielles qu’on peut en tirer. Toutefois, le tarif n’est pas l’unique critère à prendre en compte lors de la recherche d’une couverture qui convient à son profil et à ses besoins. Plusieurs types de garanties existent. La plus indispensable est la garantie décès et Perte Totale Irréversible d’Autonomie (P.T.I.A). À ces garanties de base s’ajoutent les complémentaires : Incapacité Temporaire Totale (I.T.T), Invalidité Permanente Partielle (I.P.P) et Invalidité Temporaire Totale (I.P.T). Contrairement aux précédentes, la garantie Perte d’emploi (P.E) est facultative. De nombreux paramètres interviennent : âge et pathologies éventuelles du souscripteur, emploi (stable ou précaire), composition du foyer, ressources et charges, etc. Une étude personnalisée est indispensable avant de signer pour une quelconque formule, si possible avec l’aide d’un courtier. Il faut que le contrat alternatif présente le même niveau de garanties que celui de la banque. La fiche standardisée d’informations, dont la loi exige qu’elle soit remise au plus tard avec l’offre de prêt, contient tous les renseignements nécessaires pour une comparaison pertinente.