Depuis la crise financière de 2008, la RBS a totalisé des milliards de perte. Cette situation s’envenime avec ses charges juridiques de cette année. La Royal Bank of Scotland a subi près de 50 milliards de perte après la crise financière de 2008. Les litiges datant des années 1990 qui refont surface n’améliorent pas sa situation avec les charges juridiques qu’elle doit régler. Celles-ci valent plus d’un milliard de livres. A cause de ses difficultés financières et de l’ampleur de son projet, la RBS a renoncé à introduire sa filiale de banque de détail en bourse. Cette dernière devra être vendue d’ici 2017 selon l’Union européenne. Des difficultés financières rencontrées par la RBS Depuis 2007, la Royal Bank of Scotland peine à réaliser des bénéfices annuels. Appartenant pour environ 73 % à l’Etat britannique, cette banque a enregistré des pertes de plus de deux milliards de livres au premier semestre 2016 à cause des ses différents litiges juridiques. D’ici à la fin de l’année, elle risque de faire face à une situation financière difficile. Pourtant, environ 50 milliards de perte ont déjà été accumulés par celle-ci depuis la crise financière de 2008. Indemnisation des clients suite à l’affaire sur l’assurance prêt Suite à l’affaire de ventes forcées d’assurance prêt datant des années 1990, la Royal Bank of Scotland a dû indemniser quelques-uns de ses clients au début du deuxième semestre de l’année 2016. Les charges juridiques s’élèvent à un montant de 1,3 milliards de livres incluant d’autres litiges tels que l’émission d’actions rejetée en 2008. Parmi ceux-ci, il y a également les crédits immobiliers émis par Ulster Bank qui n’est autre que sa filiale islandaise. Sa filiale de banque de détail expérimentée dans les crédits aux entreprises Williams & Glyn ne sera pas introduite en bourse selon ses aveux en début août. Avec les taux d’intérêt réduits, le projet de la transformer en banque indépendante aurait été une tâche complexe tout en revenant trop chère. L’union européenne a réclamé la vente de cette filiale d’ici 2017, raison pour laquelle elle s’est entretenue avec diverses parties intéressées par une partie ou l’intégralité de ce réseau de 300 agences. Ainsi, Santander, l’établissement bancaire espagnol aurait avancé une offre, d’après Reuters.