La société mère de la Yorkshire Bank a déclaré avoir réalisé un troisième trimestre « positif », notamment grâce à une hausse de 4 % des financements aux PME. Croissance des financements aux PME et du portefeuille hypothécaire Le portefeuille hypothécaire de la Clydesdale and Yorkshire Bank Group (CYBG) se situait à 21,7 milliards de livres au dernier jour du premier semestre 2016, ce qui représente une croissance annualisée de 8 % par rapport au 30 septembre. Selon David Duffy, son directeur général, le groupe a réalisé des progrès notables dans la mise en œuvre de sa stratégie. Dans le contexte incertain qui a suivi l’annonce du vote du Brexit, il s’engage en outre à continuer à soutenir ses clients. Il a ainsi mis à la disposition des petites et moyennes entreprises un total de 1,5 milliard de livres au cours des neuf premiers mois de l’année, ce qui représente 4 % de plus qu’à la même période douze mois plus tôt. Alors que l’augmentation attendue sur le segment des prêts hypothécaires est revenue aux « niveaux cibles » après l’envolée des investissements locatifs au deuxième trimestre, la majorité des nouveaux dossiers porte sur des logements destinés à être occupés par leur propriétaire. Lancement de la nouvelle plateforme digitale B Par ailleurs, plus tôt cette année, la banque a lancé une nouvelle plateforme numérique baptisée B, et se réjouit du premier accueil positif que ses clients lui ont réservé, si l’on en croit le niveau d’engagement élevé sur les médias sociaux et critiques et commentaires reçus. M. Duffy ajoute que B lui a déjà permis de toucher une clientèle située hors de sa zone d’influence, et fait désormais partie intégrante de sa stratégie multicanal. Il rappelle que la CYBG reste concentrée sur la recherche des meilleurs rendements possible pour les actionnaires grâce à une croissance durable, à une réduction des coûts et à la rentabilité des capitaux, tout en adaptant au nouvel environnement économique. Le prêteur, qui s’est séparé en février de son ancien propriétaire, la National Australia Bank (NAB), a été durement impacté par le scandale des ventes forcées de polices d’assurance prêt immobilier (PPI). Récemment, il a provisionné 450 millions de livres supplémentaires pour couvrir les futures indemnisations, car les plaintes risquent d’affluer à nouveau à l’approche de la date limite de dépôt en 2018.