Si vous avez souscrit un prêt immobilier quelques années plus tôt, et que vous disposez maintenant d’une importante somme d’argent, rembourser le capital restant dû par anticipation peut s’avérer très rentable. Gagnez de l’argent grâce au remboursement anticipé de votre prêt immobilier Le remboursement anticipé d’une partie de votre crédit à l’habitat permet de réaliser des économies substantielles, même dans le contexte de taux faibles actuel. Il existe différents moyens de procéder : soit vous conservez le montant actuel des mensualités afin de réduire proportionnellement la durée de remboursement, soit vous maintenez la durée, mais réduisez le montant des échéances, et par conséquent, votre endettement. Attention, vérifiez au préalable dans les dispositions générales de votre contrat à quelles conditions votre banque autorise le remboursement anticipé. Généralement, cette opération n’est possible que s’il vous reste moins de 10 % du capital initial à régler. Par ailleurs, le prêteur peut vous faire payer des pénalités pour remboursement anticipé si c’est expressément prévu dans le contrat. Utilisez les simulateurs gratuits en ligne pour estimer le gain potentiel entre les indemnités applicables et l’économie sur les intérêts et les primes d’assurance calculés au départ. Économisez aussi sur votre assurance de crédit Le remboursement anticipé impacte de nombreux éléments du crédit, ce qui conduit à la baisse du coût total. Que vous choisissiez l’une ou l’autre des options, puisque le capital restant dû est moindre, vous payez moins d’intérêts et de primes d’assurance crédit immobilier. Pour rappel, cette garantie est exigée par les établissements prêteurs pour couvrir les risques de défaillance des emprunteurs en cas de décès, d’incapacité de travail, d’invalidité, de perte d’emploi. Et avec des taux d’intérêt au plus bas, sa part relative dans l’ensemble est passée d’environ 20 %-25 % à presque 40 % en fonction du profil de l’assuré et des caractéristiques de l’emprunt. Si vous optez pour une mensualité plus élevée, la durée de remboursement diminue. Mécaniquement, le nombre de cotisations à payer et le coût global de l’assurance descendent, puisque le montant de la prime est fixe. La situation est différente en cas d’assurance à cotisations dégressives, mais ce cas de figure est rare. Si vous jouez sur la durée aussi, vous supprimez un grand nombre d’échéances de remboursement, parfois l’équivalent de deux ou trois années !