Le Salon de l’assuré ayant eu lieu le 14 novembre dernier était l’occasion de faire le point sur la garantie emprunteur de votre prêt immobilier et les astuces pour vous permettre d’en réduire le coût de quelques milliers d’euros. Pourquoi changer d’assurance emprunteur ? Si vous venez de souscrire un crédit immobilier, la banque vous a certainement réclamé une assurance emprunteur. Sur toute la durée du prêt, elle vous couvre pour différents risques (décès, invalidité, perte d’emploi). Le cas échéant, le prêteur continue d’être remboursé normalement, et vous ou vos ayants droit conservez votre domicile. Bien que non imposée par la loi, dans la pratique, c’est une condition indispensable d’obtention d’un crédit. La banque qui vous octroie le prêt vous propose systématiquement une assurance, mais vous êtes libre de vous adresser à un autre organisme. En optant pour la délégation d’assurance dès le départ, vous risquez cependant de voir le taux d’intérêt de votre crédit majoré. La solution serait d’accepter le contrat de groupe de votre prêteur, et d’en changer ensuite sous certaines conditions. Important En effet, la loi Hamon de 2014 vous donne le droit de résilier votre contrat initial et de partir chez un concurrent dans les 12 mois qui suivent la date de signature de l’offre de prêt. La condition : choisir une offre de substitution dont le niveau de garanties équivaut au moins à celui de l’offre de votre banque. Avez-vous intérêt à recourir à l’assurance individuelle ? La comparaison de plusieurs propositions d’assurance est aujourd’hui facilitée par la nouvelle fiche standardisée d’information qui comprend la liste exhaustive et précise des garanties emprunteur réclamées. Attention, l’assurance individuelle n’est pas forcément avantageuse en fonction de votre profil et de votre contrat d’origine. Les garanties proposées et les cotisations sont définies en fonction de différents critères, notamment votre âge, votre état de santé et le capital emprunté. Si vous êtes un trentenaire non-fumeur, en bonne santé, vous avez tout intérêt à chercher une formule mieux adaptée ailleurs. En revanche, pour les fumeurs de 40 à 50 ans ou les seniors, l’offre de la banque restera certainement la meilleure option. Les risques étant mutualisés, pour un tarif unique, vous supportez un coût relatif moindre par rapport aux plus jeunes assurés.