BNP Paribas Personal Finance dévoile les résultats d’une enquête en ligne réalisée auprès d’un échantillon de 1 019 hommes et femmes, plus particulièrement consacrée au rachat de crédit. Les chiffres sont révélateurs : 50 % des ménages détenaient un crédit en 2014, soit 9 % de moins par rapport à l’année précédente. Les Français boudent les crédits « Contrairement à ce que l’on a l’habitude de penser, les Français ont souscrit moins de crédits en période difficile. Avec la crise, ils ont surtout réduit leurs dépenses, et le recours au crédit a baissé par rapport à 2013 », explique la filiale BNP Paribas qui se considère comme le premier établissement de crédit en France et en Europe. Le groupe souligne toutefois que « les banques traditionnelles s’en sortent mieux, notamment sur le segment des crédits conso, au grand dam des commerces et des distributeurs ». Sur cette moitié ayant déclaré détenir un crédit en 2014, 28 % ont souscrit un seul prêt (contre 33 % en 2013) et 14 % en détiennent deux (17 % l’an dernier). Cependant, la proportion du crédit renouvelable se stabilise à 7 %. Les avis divergent sur la question du rachat de prêt Dans le secteur du rachat de prêt, le nombre de Français ayant opté pour cette solution reste stable : 9 % comme en 2013. Pour ce qui est de l’image de cette opération, « l’opinion sur le regroupement de crédits est mitigée, car elle reste, dans l’esprit des Français, malheureusement liée à une perception négative associée au surendettement et aux personnes dans le besoin », note Christophe Jehan, directeur brokerage de BNP Paribas Personal Finance. Cependant, la perception qu’a l’opinion publique de cette pratique évolue dans le bon sens. 42 % des personnes interrogées indiquent avoir eu recours à un rachat pour assouplir la gestion de leur budget. Ce sont surtout les seniors qui adoptent un regard positif vis-à-vis du rachat de prêt, avec 28 % de très bonnes opinions, contre 10 % chez les jeunes. D’après la filiale de BNP Paribas, cette différence de point de vue s’explique par « l’expérience que les seniors ont acquise dans la gestion de leur budget ».