Avec les taux d’intérêt bas actuels, les emprunteurs sont de plus en plus nombreux à recourir au rachat de crédits pour réduire leurs mensualités et optimiser la gestion des remboursements de tous leurs prêts en cours. Pour d’autres, c’est la solution à une incapacité d’honorer leurs dettes. Qu’est-ce que le rachat de crédits ? Également appelé regroupement de prêts ou restructuration de crédit, le rachat de crédits consiste à rassembler plusieurs emprunts, même de différents types, en un seul contrat à un taux inférieur. En allongeant la durée de remboursement, cette opération permet au créditeur d’alléger ses mensualités par rapport à ses ressources actuelles. Dans un contexte économique difficile, le rachat de crédits est parfois la seule alternative possible pour les Français qui se retrouvent face à des difficultés financières pour éviter le surendettement et rééquilibrer leur budget. Preuve de la popularité du système, une enquête PolligVox révèle qu’il est connu de la majorité des sondés, et que 10 % y ont déjà eu recours pour faire baisser leur taux d’endettement et améliorer leur solvabilité aux yeux des établissements bancaires. En 2014, l’activité des organismes financiers a été largement soutenue par la forte demande de consolidation des crédits et la plupart de ces professionnels ont adapté leurs offres pour proposer un large éventail de formules de rachat de crédits. Bien choisir son offre de rachat de crédits En fonction des types de prêts à consolider, il existe différents types de rachats de crédits. À destination des propriétaires immobiliers, le rachat immobilier rassemble emprunt immobilier et crédits à la consommation ; quant aux locataires, ils peuvent regrouper leurs prêts à la consommation. Pour étudier son dossier de regroupement de crédits, trouver l’organisme spécialisé et l’offre la mieux adaptée à son profil et sa situation, le recours à un courtier est recommandé. En effet, pour que le rachat de crédits soit intéressant, il faut tenir compte de la différence de taux, mais également des frais annexes induits par l’opération : les éventuelles pénalités de remboursement anticipé (3 % du capital restant dû), coût de l’assurance et frais de dossier.