Notre analyse des taux immobiliers - Novembre 2022

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 17 novembre 2022 .
Temps de lecture : 2 min

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La situation ne s’arrange pas sur les taux pratiqués par les banques, nous observons par rapport au mois d’octobre des hausses de 0,30% en moyenne. Ainsi les moyennes se situent à 2,23% sur 15 ans, 2,40% sur 20 ans et près de 2,60% sur 25 ans.

Les taux des crédits poursuivent donc leur remontée et cela de manière très rapide.

Nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation de taux identique à celle de 2015. Or c’est vrai que nous avons été habitués pendant plus de deux ans à des taux qui tournaient autour des 1%, et même en dessous et il est normal que la remontée des taux en quelques mois qui dépasse les 2% aujourd’hui, bouscule quelque peu les emprunteurs. Mais il faut tout de même avoir en tête que des taux de ce niveau au regard d’une inflation à plus de 6% en octobre 2022 reste une situation finalement favorable aux emprunteurs.

Du côté des OAT qui servent de référence aux taux des crédits immobiliers, l’augmentation ultra rapide est associée à une très forte volatilité depuis le mois d'avril. Les OAT sont souvent plus hautes que les taux des crédits aux particuliers. C’est une situation intenable à long terme pour les prêteurs. Cette jolie histoire ne pouvait pas durer et a donc pris fin en mars. Les banques qui se financent pour la grosse majorité de leur production sur les marchés financiers doivent elles-mêmes faire face à une augmentation très rapide et très forte des taux auxquels elles empruntent.

Le contexte géopolitique pèse toujours sur la situation, il est donc important d’être prudent. Il faut néanmoins être honnête, nous nous dirigeons inexorablement vers un marché bloqué, si l’usure n’est pas réformée. Quant à en espérer une baisse des prix, il faudrait que ce blocage s’accompagne d’une arrivée massive de biens sur le marché, or le scénario que nous privilégions est plutôt celui d’un marché principalement porté par les ventes contraintes (divorce, succession etc…) c’est-à-dire avec certes une baisse du nombre des acheteurs mais en parallèle une baisse du nombre des vendeurs !

Face à cette situation complexe, faites appel à des professionnels, seul un dossier bien monté a une chance d’obtenir un financement.

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