Dès la fin du mois d’août, les loyers des logements considérés comme des passoires énergétiques seront gelés si les propriétaires n’ont pas effectué les travaux de rénovation nécessaires. Mais quel budget doivent-ils prévoir ? Selon une étude de HomeServe(1), une société spécialisée dans les réparations et travaux des équipements de la maison, « 88% des Français ont à cœur d’habiter un logement durable plus respectueux de l’environnement ». Pourtant, s’ils semblent convaincus de l’intérêt de mieux équiper leur logement, le budget pour y parvenir reste au cœur des préoccupations. Or, le gouvernement entend bien accélérer la rénovation des logements les plus énergivores : à compter du 25 août prochain les loyers des logements classés F ou G au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) seront gelés puis, dès le 1er janvier 2023, les logements notés G seront purement et simplement interdits à la location. Prévoir entre 400 et 600 euros par m² Pour respecter les nouvelles obligations, les propriétaires doivent prévoir un budget travaux (ou contracter un prêt travaux) conséquent. En effet, lors d’opérations de rénovation globale, le montant peut dépasser facilement les 50 000 euros. En général, les professionnels évaluent le prix moyen des travaux de rénovation énergétique entre 400 et 600 euros par m². D’après Pap.fr, pour passer de la catégorie G à C ou B, la somme à prévoir est de 15 000 euros en moyenne. Or, selon le sondage, l’enveloppe allouée envisagée par les Français à l’entretien et à la rénovation de leur logement est de 3 403 euros. Des aides pour être accompagné Si dans les faits, l’ensemble des Français a bien pris conscience de l’importance de réduire sa consommation énergétique dans son logement, seul un tiers d’entre eux (33%) a d’ores et déjà réalisé des travaux d'isolation pour optimiser la consommation d'énergie et 20% se déclarent prêts à sauter le pas. Ces résultats peuvent s’expliquer par un autre élément pointé par l'étude : 6 sondés sur 10 aimeraient disposer d’un logement respectueux de l'environnement, mais ignorent par où commencer. Pour répondre à cette problématique le gouvernement a mis en place le programme SARE (Service d'accompagnement pour la rénovation énergétique) visant à aider les Français à s'y retrouver et à bénéficier de conseils sur le sujet. Plusieurs aides financières sont également disponibles, comme l’éco-prêt à taux zéro ou les primes à la rénovation énergétique de MaPrimeRénov’, accessibles sous conditions (revenus, localisation du logement, type de travaux...). (1) Réalisée en collaboration avec l'institut de sondages Odoxa par internet du 4 au 8 mai 2022 sur un échantillon de 2 004 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.