L’association de défense des consommateurs milite actuellement pour une réforme de l’indice de réparabilité, négligé par les grandes enseignes. Ces dernières omettent de l’afficher, notamment pour les produits électroménagers. Pourtant, il s’agit d’une obligation. Pour information, cet indice constitue un moyen de promouvoir l’achat de produits réparables et de lutter contre le gaspillage. Un outil qui doit être utile pour les consommateurs Dans son rapport publié le mardi 14 décembre dernier, l’UFC-Que Choisir dresse un bilan mitigé de l’indice de réparabilité. Important Selon l’association de consommateurs, cet indice créé en janvier 2021 souffre de plusieurs défauts, ce qui le rend inefficace. Par exemple, les critères de notation retenus ne sont pas du tout pertinents. Résultat : les valeurs ainsi obtenues sont discutables. De plus, de nombreux vendeurs refusent de se soumettre à leur obligation d’afficher cet indice sur leurs produits. Face à ce constat, l’UFC-Que Choisir demande une amélioration de cet indice pour qu’il devienne un outil véritablement utile et indispensable pour les consommateurs. À noter que l’eco ptz peut être utilisé pour financer l’achat d’équipements de chauffage et production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable. L’UFC-Que Choisir déclare que Cet élément ne fournit aucune information essentielle. Elle a procédé à une évaluation de 330 produits et 9 sites de vente en ligne. Elle est parvenue à la conclusion que la majorité des distributeurs ne respectent pas leur obligation d’information et que le logo est placé à côté du prix pour 42 % des produits. Objectif : devenir un « indice de durabilité » L’indice de réparabilité se présente sous la forme d’une note de 1 à 10 et s’applique à cinq types d’équipements à savoir : le lave-linge ; le téléviseur ; le smartphone ; l’ordinateur portable ; la tondeuse à gazon. Alors qu’il est censé encourager les consommateurs à l’achat de produits réparables et les industriels à l’écoconception, cet indice constitue un outil pour se créer une fausse attestation pour les fabricants. Important Certains téléviseurs et smartphones obtiennent par exemple un excellent score. Or, ils se situent en dessous de la moyenne en matière de disponibilité de pièces, qui est pourtant un critère déterminant. L’UFC-Que Choisir appelle ainsi les pouvoirs publics à réviser la méthode de calcul de cet indice et à contraindre les vendeurs à l’afficher. Selon l’association, seulement 33 % des 16 millions des gros électroménagers en panne chaque année font l’objet de réparation. Elle souligne également que la notation doit être étendue à d’autres produits et devenir un « indice de durabilité » dès 2024.