Comme les deux années précédentes, l’épidémie de bronchiolite a démarré plus tôt cette année, selon l’agence Santé publique France. Cette dernière a en effet observé un passage épidémique en région parisienne au cours de la première semaine du mois d’octobre. Il en est de même pour certains départements d’outre-mer comme la Martinique et la Guadeloupe. Bien qu’il s’agisse d’une infection sans gravité, la bronchiolite peut néanmoins causer des difficultés respiratoires aux bébés. Certains cas plus graves nécessitent tout de même des passages aux urgences et des hospitalisations. Traitement préventif à base de Beyfortus L’épidémie de la bronchiolite a entraîné l’hospitalisation des milliers de bébés en France lors de la dernière saison, le gouvernement a alors choisi le traitement préventif à base de Beyfortus. Mais les doses commandées risquent d’être insuffisantes, notamment pour le dosage de 50 mg adapté aux nourrissons de moins de 5 kg, lesquels seront réservés aux maternités. Les parents pourront toutefois acheter en pharmacie le dosage de 100 mg (pour les bébés de 5 kg et plus) sur prescription médicale. Beyfortus est déjà disponible en pharmacie d’officine depuis septembre 2023. ImportantCe traitement préventif devrait protéger les nourrissons sans facteur de risque de forme grave durant 5 mois minimum. Comme il s’agit d’un vaccin non obligatoire, le taux de remboursement proposé au début du mois d’août se situe entre 15 % et 30 %, mais il est possible que les familles bénéficient d’une prise en charge à 100 % cette année. Dans le cas contraire, le reste à charge sera remboursé par l’assurance santé. La bronchiolite touche près d’un tiers des nourrissons de moins de 2 ans En France, la bronchiolite à VRS est une infection des voies respiratoires inférieures qui touche près d’un tiers des nourrissons de moins de 2 ans chaque année au cours de saison hivernale. Le traitement préventif disponible en ce moment est un anticorps monoclonal développé par les laboratoires Sanofi et Astrazeneca. Celui-ci devrait limiter les hospitalisations qui représentent jusqu’à 3 % des cas pour les nourrissons de moins d’un an. Il s’agit ainsi d’une alternative thérapeutique pour les nouveau-nés et nourrissons non éligibles au palivizumab. À retenir Le dosage de 50 mg de Beyfortus sera réservé aux maternités. Il est toutefois possible de commander en pharmacie, sur prescription médicale, le dosage de 100 mg adapté aux nourrissons de 5 kg et plus. Le traitement devrait être pris en charge à 100 % cette année.