Le suivi des malades chroniques, une des préoccupations essentielles du gouvernement

Écrit par La rédaction Meilleurtaux . Mis à jour le 27 mars 2023 .
Temps de lecture : 3 min

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Publié le lundi 27 mars 2023 15:15 par la Rédaction Meilleurtaux

La désertification médicale dans certaines zones et le nombre croissant des médecins généralistes qui partent à la retraite compliquent le suivi des malades chroniques. Le problème risque de s’aggraver dans un avenir proche étant donné que le nombre de personnes atteintes d’une maladie chronique sans médecin traitant se multiplie. Actuellement, le ministère de la Santé fait état de 700 000 patients atteints d’une affection longue durée (ALD) dans cette situation.

Un plan d’action pour stabiliser le nombre de malades chroniques sans médecin traitant

Face à ce constat et faisant suite à la promesse du président de la République au début de cette année, un plan d’action collectif visant à stabiliser, puis réduire le nombre de malades chroniques, va être mis en place avec l’Assurance maladie.

Important Ainsi, les patients en ALD et qui ne sont pas suivis par un médecin seront contactés par l’Assurance maladie, laquelle leur proposera un service de mise en relation avec des praticiens. Les médecins qui acceptent de les prendre en charge pourront entrer en contact avec eux à partir du mois de mai par le biais de la mission d’accompagnement en santé de l’organisme.

Le ministre de la Santé, François Braun, a néanmoins souligné qu’

Aucun médecin ne se verra imposer de nouveaux patients.

François Braun

À titre de rappel, les soins et les traitements liés à l’ALD sont remboursés à 100 % par l’Assurance maladie, pour une durée qui varie en fonction de la maladie. Cette période peut être renouvelée pour une durée de 10 ans ou de manière illimitée en fonction de l’évolution de l’état de santé du patient.

En revanche, les soins qui ne sont pas liés à l’affection sont pris en charge selon les taux habituels, et l’assurance santé du patient couvre le reste à charge.

Une autre solution applicable, mais insatisfaisante pour les médecins

La CNAM (Caisse nationale d’assurance maladie) propose l’augmentation du nombre des patients et le relèvement des tarifs de consultation à 30 euros pour les médecins généralistes libéraux qui s’engagent à participer aux besoins de soins du territoire.

Mais suite au rejet des syndicats de médecins du projet de convention, cette solution pourrait ne pas être adoptée.

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La rédaction Meilleurtaux