Un site comparateur en assurance vient de publier le baromètre de l'assurance habitation 2016. Le classement par région de l'assurance habitation se fait chaque année. Ainsi pour 2016, un site comparateur, en partenariat avec les compagnies d'assurance, a dévoilé le baromètre. Contre toute attente, ce n'est pas le département parisien qui arrive en tête pour la région la plus chère, mais plutôt l'Île-de-France. Par ce baromètre, l'on se trouve toujours confronté à une disparité tarifaire basée sur la zone géographique de chaque département. Baromètre d'assurance habitation 2016 en Île-de-France par département Pour cette année, le site de comparaison en assurance s'est particulièrement penché sur la disparité existante dans l'hexagone, en matière de prime d'assurance habitation. Dans cette optique, les résultats ne suivent pas les estimations de chacun. Le département parisien, souvent jugé cher, ne l'emporte pas sur la région de l'Île-de-France. Dans la zone parisienne, on enregistre une prime annuelle de 196 euros en moyenne, alors que les autres départements affichent plus cher comme les Yvelines avec 204 euros par an, la Seine-et-Marne pour 203 euros et le Val-d'Oise avec 206 euros. Certains départements sont moins chers comme la Seine-Saint-Denis avec 197 euros, le Val-de-Marne à 194 euros, l'Essonne à 196 euros et les Hauts-de-Seine à 191 euros. Ainsi, la prime annuelle moyenne dans la région francilienne est de 198 euros pour toutes les catégories de logements. Comment l'Île-de-France fait-elle pour augmenter le montant de ses primes ? Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette stagnation des prix en matière de primes dans un contrat assurance habitation en Île-de-France. Dans cette région, les compagnies d'assurance fixent le montant des primes d'assurances en fonction du nombre et du type de sinistres déclarés, le type de logement ainsi que son état et son ancienneté. Ils tiennent également en compte des biens à assurer comme les objets de valeurs ou le mobilier. Ainsi, les dégâts des eaux sont le sinistre le plus répandu. Alors qu'à l'échelle nationale ils ne sont que de 61%, l'Île-de-France en enregistre environ 71%. Malgré les récentes inondations au printemps 2016, les dégâts liés aux évènements climatiques ne sont pas fréquents dans la région.