Une voiture thermique brûle en moyenne 17 tonnes de carburant tout le long de son existence. Il s’agit là de l’arme principale utilisée par l’ONG Transport & Environment (T&E) pour contrer certaines théories mettant en doute le côté écologique des voitures électriques en faisant valoir que ces dernières sont bien plus polluantes que l’essence ou le diesel. Dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique à travers l’accélération de la transition énergétique, nombreuses sont les nations à miser sur la mobilité électrique. Les différents dispositifs mis en place par les gouvernements pour encourager l’usage de voitures électrifiées le prouvent sans parler du fait qu’en passant sur un site comparateur assurance auto, il est facile de découvrir que les coûts assurantiels liés à ces modèles sont largement en dessous de la moyenne. Seulement voilà, certaines théories estiment qu’au cours de sa durée de vie, l’électrique pollue nettement plus que le thermique. Ce qui serait une erreur selon l’ONG Transport & Environment (T&E) mettant en exergue les indicateurs prouvant le contraire. L’extraction des matériaux pointée du doigt Comme mentionné plus haut, certaines théories estiment que tout le long de leur vie, les voitures électriques sont plus polluantes que les véhicules à motorisation essence ou diesel. Mais en y regardant de près, l’on constate que le fond du problème réside essentiellement au niveau de l’extraction des matériaux destinés à fabriquer les pièces maîtresses de ces modèles électrifiés. À savoir : Les terres rares formant le gros du moteur ; Le cobalt, l’élément essentiel pour la batterie. Ainsi, il serait utile de préciser qu’en ce qui concerne le cobalt, le plus gros du souci est relié à son coût social considérable. ImportantCe, pour la simple raison que l’exploitation de ce composant pose des problèmes géopolitiques étant donné que dans la majorité des cas, il est extrait dans des zones de conflits. Pour ce qui est des terres rares, les observateurs s’accordent à dire qu’effectivement, ce domaine relève d’un coût écologique important. Des coûts environnementaux moindres par rapport à ceux des thermiques En prenant compte de ces éléments, certains analystes sont tentés de croire que ces coûts environnementaux dépassent ceux rattachés aux véhicules thermiques tout le long de leur cycle de vie. Ce qui serait une erreur selon l’ONG Transport & Environment (T&E) qui s’est donné pour mission d’élucider ce mystère en concentrant ses études sur le sujet. En ce qui concerne les matériaux, les analystes de T&E ont ainsi démontré que depuis sa fabrication jusqu’à son recyclage, une voiture électrique ne perd que 30 kg de matières premières contrairement aux thermiques dont le niveau de recyclage est proche du négatif pour permettre à ces experts de dire que : Lorsque l’on se penche sur les matières premières, il n’y a simplement aucune comparaison possible. Mais puisqu’il est essentiellement question de pollution, Transport & Environment a voulu attiré l’attention sur le fait que durant son existence, un véhicule à essence ou diesel brûle en moyenne 17 tonnes de pétrole transformé en CO2 une fois sorti de l’échappement et en gaz à effet de serre une fois arrivé dans l’atmosphère. À un responsable de l’ONG d’ajouter : Pendant tout son cycle de vie, un modèle moyen de voiture thermique brûle l’équivalent d’une colonne de barils d’une hauteur de 25 étages. Ce qui est énorme par rapport aux 30 kg perdus par l’électrique au recyclage pour inciter cet expert à se positionner sur le fait que : Une voiture électrique pollue moins qu’une essence ou un diesel, quel que soit l’angle avec lequel on aborde la question.