L'avancée technologique touche tous les secteurs économiques. Après un système quasi robotisé, vient l'arrivée de la voiture sans conducteur. L'arrivée d'un nouveau type de véhicule fait l'objet d'une effervescence auprès des agents économique et juridique. Une voiture sans conducteur est certes pratique pour un propriétaire mais est source de soucis pour les compagnies d'assurance. La détermination de la personne responsable dans ce cas-là n'est pas chose facile. Plusieurs solutions ont déjà été avancées par contre, elles restent en suspens et attendent patiemment que ce type de voiture soit généralisé. Une voiture autonome : avènement imminent Les assureurs, les juristes ainsi que tous les agents économiques attendent avec impatience l'arrivée de la voiture sans personne au volant. Ce concept qui semble réjouir certains, est pourtant sujet de débat et source de plusieurs questions chez d'autres. À quoi ressemblera la circulation de demain ? En effet, bientôt, seules les voitures rouleront et n'auront plus besoin d'un conducteur au volant. En outre, d'après des estimations réalisées aux États-Unis, la circulation en 2040 pourra être plus prospère. Cela impliquerait une diminution du taux de sinistres pouvant aller jusqu'à 60%. Dommages causés par une voiture sans conducteur, à qui la faute ? L'arrivée de ce type de véhicule soulève bon nombre de question auprès des assureurs et du département juridique. La principale question que l'on se pose est de savoir à qui la faute en cas d'accident ? Certains diront le propriétaire, d'autres le fabricant. L'établissement de l'assurance auto pour un propriétaire d'un véhicule semi-automatique est encore simple, du fait que ce modèle requiert un conducteur bien que toutes les fonctions soient assistées. Dans un autre scénario, l'on peut s'attendre à ce que le propre fabricant du modèle fasse office d'assureur. Dans ce cas, un partenariat entre le constructeur et une compagnie d'assurance est envisageable. Évolution de la règlementation selon les possibilités Une adaptation de la réglementation en vigueur est à prévoir. D'après le directeur technique de la compagnie Allianz France, tant qu'un conducteur se trouve au volant du véhicule, les règles en assurance auto n'ont pas besoin d'être revues. Cette évolution sera surtout axée sur la question de la responsabilité et des fautes. L'éventualité pour le fabricant d'être tenu pour responsable n'est pas à écarter, afin que le propriétaire ne supporte seul toutes les charges causées par le dommage. Dans ce mouvement de changement, les compagnies d'assurance devront déployer des stratégies pour gagner plus d'argent étant donné que la masse assurable va diminuer. Cette situation peut ouvrir d'autres perspectives comme une assurance contre le cyber-risque.